Noble parmi les Elfes, Ezëkielle a grandit en apprenant qu'il est essentiel de respecter autrui, en leur offrant toute l'aide qu'ils auront besoin. La jeune femme est quelqu'un de très fière, bien qu'elle ne se croie étrangement pas supérieure aux autres pour le simple fait d'être née Elfe. Elle porte un amour particulier à la culture de son peuple, qu'elle découvre encore de jour en jour. Ezëkielle est une bonne personne, toujours prête à porter son aide aux plus démunis. Jeune femme souriante, elle a longtemps décidé d'opter en tout temps pour une pensée positive, ne se laissant pas facilement gagner par le négatif. Par contre, elle n'est pas le type de femme à cacher ainsi son opinion et son désaccord. Au contraire, elle sait s'exprimer de manière à faire en sorte qu'on tente de comprendre sa vision des choses. Franche et polie, Ezëkielle est forte d'esprit et loyale. Elle tente toujours de tenir sa parole, peu importe ce qui arrivera. Sinon, je peux également dire d'elle qu'elle est une jeune femme heureuse, douce et généreuse. Pour conclure, Ezëkielle a longuement étudié la culture elfique en toute partie. Elle est donc quelqu'un de bien instruit, qui aime user de ses connaissances pour aider à faire le bien autour d'elle. Elle est par contre persévérante et donc, cette jeune femme tentera en tout temps de donner le maximum d'elle-même pour parvenir à ses fins. Ezëkielle rêve secrètement de pouvoir un jour venir se battre aux côtés des siens lors de guerres mêlant sa race. Entant que Grande Prêtresse, il lui est malheureusement interdit d'en faire ainsi. Elle se doit donc de garder le silence sur ce fait et de laisser ce rôle aux autres.

Comme tous les autres Elfes, Ezëkielle a reçu le cadeau de la beauté naturelle physique. Au premier regard, celle-ci donne rapidement l'impression d'être une poupée de porcelaine. Plusieurs disent d'elle, qu'elle est d'une beauté légendaire. Sa peau est aussi douce que du cachemire et est d'un léger beige, presque blanc. Ses joues sont légèrement rosies et son nez tout à fait mignon est petit et fin. Sa longue chevelure dorée est soyeuse comme jamais vue, généralement coiffée au lousse. Ses yeux, colorés d'un vert turquoise vif et clair sont perçant, envoûtant tous ceux qui daigneront y jeter un regard même court. Pour ce qui est de son corps, Ezëkielle possède de belles courbes non trop définies, qui pourraient facilement réjouir l'homme à qui elle choisira de s'offrir. Sa poitrine est volumineuse sans trop, ses jambes sont fines et longues. Ezëkielle est quelqu'un de souriante. Il est alors facile de remarquer sa dentition parfaite, munie de ses dents biens droites et colorées d'un blanc impeccable. Pour terminer, Ezëkielle est une jeune femme qui a trouvé un favoritisme pour les vêtements soignés et particuliers. Elle porte des ensembles colorés, embellissant ses attraits, ainsi que des chaussures allant également avec son costume. Elle aime ce genre de vêtements, qui selon elle définis parfaitement sa race légendaire. Ezëkielle est en effet une jeune femme tout à fait magnifique. L'elfe possède un favoritisme pour les décorations de cheveux munis de fleurs de toutes sortes de couleurs. Par contre, il faut le dire encore. Il n'est pas rare chez les elfes de voir des personnes aussi beaux qu'elle physiquement et, intérieurement aussi. Parce que la beauté principale des gens se trouve au fond de leurs êtres et non à l'extérieur. Ne l'oubliez pas.

J’ai vu le jour lors d’une splendide journée d’automne. Mon seul souvenir de ce moment fut la mince pluie qui brillait à l’extérieur, ainsi que les yeux de ma mère qui restaient posés sur moi. Ceux-ci, étaient aussi merveilleux que le bleu de l’océan, s’écoulant avec grâce et splendeur. Ma jeunesse fut concentrée autour de ma mère, qui s’occupait de mon éducation et de m’élever. Pour moi, elle était tout ce qu’il y avait de plus précieux au monde. Malheureusement, elle perdit un jour la vie en tentant de sauver une brebis de l’emprise d’un braconnier. Le courage qu’elle avait démontré me toucha profondément et c’est ainsi que depuis ma naissance à aujourd'hui encore, j'avais toujours été une elfe un peu différente des autres. Certes, j'avais toujours été émerveillée par les grandes prêtresses de notre peuple, mais ça n'aurait jamais équivalu ce que j'éprouvais comme admiration pour les défenseurs de nos terres, les soldats d'Evanya. J'avais toujours été passionnée en secret par l'art du combat. Certes, j'avais heureusement pu l'apprendre dès jeune, mais je n'avais jamais pu être en mesure d'en faire usage.

Ma voie était par contre déjà tracée depuis plusieurs années. Ma famille avait toujours été celle qui avait hérité du titre de Grande Prêtresse. Ma mère l'avait été avant moi, qui avait voulu m'élever sur la même voie que la sienne. Après sa mort, mon père voulu poursuivre la tradition en son honneur et m'obligea donc à continuer mes études. Mon histoire n'avait rien de bien spéciale. J'avais passé ma vie à étudier calmement, me cultivant sur tous les sujets existants, apprenant tout de notre culture à la lettre. Mon enfance avait été heureuse, où je jouais souvent accompagnée de nombreux amis. Mon adolescence, centré sur la culture elfique, ne m'avait pas donné grand temps pour me renseigner sur les choses qui m'intéressaient vraiment.

Mon ambition principale n'avait jamais porté fruit encore de nos jours et je n'avais encore jamais connu l'amour. Ça n'était pas que je n'avais pas eu de déclarations, mais de mon côté je n'avais tout simplement pas ressenti de sentiment semblable. Ayant toujours été franche et juste, il n'était pas en ma nature de mentir pour combler les désirs d’un autre. Tout cela changea le jour où je dus accepter d’essayer d’opter pour la voie de prêtresse. Mon père ne souhaitant aucunement changer d’avis sur ce qu’il souhaitait me voir faire de mon futur, j'en conclus qu’il serait raisonnable d’essayer. C’est ainsi que je reçus le titre de Grande Prêtresse, élue par Firian lui-même avant qu'il ne s'enfuit de son destin. Cet homme qui était né Prince de Lonëneilh, me plu aussitôt que je l’eus rencontré.

Cette rencontre, jamais je n’en avais connu d’aussi amusante. Fortement gênante, ah ça oui. Mais ça avait été un des meilleurs moments de ma vie. Firian me fit connaître l’envie de vouloir accomplir les responsabilités d’une prêtresse, me donna l’envi de suivre cette voie. C’est ainsi que ma vie se déroulai, bien que ça n’aille guère été ce que j’aurais espéré. Je rêve encore de temps à autres de ce futur que je n’obtiendrai peut-être jamais. Une seule chose me trouble encore terriblement. Firian et moi eurent notre moment, mais son envie de quitter sa contrée natale prit le dessus. Il me quitta, renonçant au trône par la même occasion. Espérons seulement que le destin se posera encore une fois sur mon chemin, guidant mes pas jusqu’à lui comme il l’a jadis fait. Je n'avais cessé d'espéré qu'un jour il reviendrait me chercher. Mais plus le temps s'écoulait, plus mon désespoir grandissait. Avec les mois qui défilaient sous mes yeux, je finis par croire qu'il ne reviendrait jamais. Firian m'avait abandonnée et cela, pour de bon.

Je tentais de me concentrer sur mon rôle, me disant que le travaille allait finir par me faire oublier mes problèmes. Mon peuple m'était cher, je ne pouvais me permettre de le négliger de la sorte. Entant que Grande Prêtresse, je me devais de garder mes problèmes sentimentals pour moi et de me montrer forte en tout temps. Ça n'était guère facile, mais je savais ce que j'avais à faire. J'avais toujours été une femme forte, je devais le rester peu importe ce qu'il allait se produire.

Pseudo: Julie
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