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 Doylana Katell

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Le Souverain

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Doylana Katell Empty
MessageSujet: Doylana Katell   Doylana Katell Icon_minitimeMer 16 Sep - 22:02


Bienvenue en Adariel!


Papiers s'il vous plait !


Nom et prénom : KATELL Doylana

Âge : 750 Ans

Race : Lycan

Code du forum: Validé



Miroir, mon beau miroir...
Je dirais que je suis de taille moyenne, dans les un mètre soixante-cinq environs, dans un corps musclé, assurant ainsi les rondeurs féminines et généreuses de celui ci. Je sais, je ne paie pas de mine, comme ça, mais ne mettez jamais en furie le lycan blanchâtre de trois mètres trente. (A voir si le corps double ou grandit avec une certaine mesure, à mettre en place)
Je ne suis toujours que légèrement habillée, comme la plupart des peuples lycanthropes pour la simple et bonne raison que le tissu demande de la sueur et que nous le déchiquetons souvent lors d'une métamorphose. Je me contente donc d'un haut un tissus ou cuir plus ou moins fantaisiste pour la poitrine, et d'une jupe, voir un short en cuir pour les parties plus indiscrètes. Je m'entête pourtant à porter des cuissardes, plates, remontant mi-cuisse dans lesquelles je disperse mes couteaux ou mes sachets. Cuissardes qui finissent souvent en charpie à ma grande déception. J'ai souvent des bretelles qui entourent mes bras, ce sont en fait des liasses de cuir confectionnées sur mesure pour mes épées; mes deux bébés que je chérie depuis des lustres.

Toujours attachés, mes cheveux bruns ne frôlent mon visage que par petites mèches rebelles, dévoilant ainsi mes yeux en amande dans lesquels sont immiscés une paire d'yeux gris-bleutés, encadrés par le long cils bruns et des sourcils harmonieux. Mon nez reste très discret, fin, droit, presque parfait.
J'arbore également des lèvres pulpeuses, derrière lesquelles se cachent tant bien que mal deux rangées de dents blanches et parfaitement alignées, seul un petit défaut subsiste; ma canine droite est brisée par un précédent combat.


Sonde ton âme...
Tout le monde se demande un jour quel genre d'adjectif le caractérise, certains meurent sans jamais le savoir, d'autres ont l'éternité pour le découvrir. C'est mon cas. Je suis une lycan, une des première de la race à pouvoir gérer ses métamorphoses, c'est à dire gérer la rage qui permet cette dernière. On ne peut donc pas dire que je suis une enragée, grâce à mon expérience. Les années m'ont apprises à réfléchir, mais je reste moi même, à prendre encore quelques décisions personnelles sur un coup de tête. Mes siècles d'expériences m'ont aussi apportés la méfiance. Pour toujours et envers tout le monde, même pour mon propre clan, ce qui me pousse à les manipuler discrètement pour connaitre leur désir ou leur insérer des idées dans la tête afin d'obtenir l’allégeance. C'est barbare, je sais, mais le monde est intransigeant, dur pour chacun d'entre nous, plus encore chez les lycans alors je me dois de me faire craindre et respecter pour le bien de ma meute.
Tous les Karaths me voient comme une femme dur, inflexible cependant sage et généreuse. Mais mon peuple ne voit pas ce que je suis vraiment car le masque je porte ne doit jamais tomber pour découvrir la femme sensible que je suis. J'ai un cœur, et tente de le cacher, même si mes décisions ne font pas mal qu'à la personne concernée, mais à moi même aussi. Ils ne savent pas non plus que je peux être fainéante par moment, rêveuse par d'autre ou bien encore attiré par un homme.
Je ne semble être qu'une machine aux yeux de tous, et c'est mieux, pour tout le monde.


Il était une fois...
« Je n'ai pas eu la chance de naitre comme ca. Je le suis devenue, comme à peu près tous les êtres de cette période. J'aurais pourtant aimé qu'on m'épargne la douleur, la perte, le deuil et le dégout de moi même. Il m'a fallu des siècles pour aimer être une Lycanne et l'accepter pour continuer à vivre et diriger convenablement mon peuple.»

Je suis la fille de Deena, une femme d'un mètre cinquante environs, avec un corps harmonieusement pulpeux. Elle avait les traits du visages fins, presque angélique. J'adorais sa manière de me couver de ses yeux bleus lorsque j'étais enfant. Des prunelles dont j'avais en partie héritée. Mon père était plus grand et trapu, il mesurait environs un mètre quatre-vingt, bruns aux yeux noirs. Un bel homme, pour une femme quelconque, un père extraordinaire pour moi.

Petite, je ne voyais pas les tourments, les soucis, les guerres dans le village et les mauvaises rumeurs à l'égard de notre famille. Avec mes yeux gris-bleus, les paysans pensaient que j'étais un mauvais présage, un démon venu pour semer la haine et la destruction.

Mon père, le visage abimé par le travail, rentrait tard et partait tôt, si bien que je ne le voyais que très peu, à mon grand désespoir.

Quelques années plus tard, un beau matin de printemps, alors que je jetais mes pieds par dessus mon lit pour aller voir ma mère, je le vis, là, assit dans la cuisine, la tête qui détenait un masque d'inquiétude entre les mains. Mon âge plus avancé me permis de comprendre rapidement ce qu'il se passait. Mon père n'avait plus de travail.
A mes seize ans, je travaillais pour subvenir aux besoins de la famille. En tant que bonne, cuisinière, paysanne... Je faisais tout ce que je pouvais pour aider.
A mes dix huit ans, je n'avais plus de travaille à mon tour.
Les lycans avaient pris possession de la forêt autour du village, ils saccageait les troupeaux, du moins au début, mais plusieurs pertes avaient eu lieu au cœur même du village.

Et ça allait bien être mon tour.

La nuit était magnifique, un tapis bleu foncé s'était dressé dans le ciel, orné de diamants. Je l'observais, couchée dans l'herbe douce et fraiche de l'été. Un sourire inconscient aux lèvres, je dégustais ce moment en toute sérénité.
Les lycans étaient enfin partis, une moitié de la meute avait été décimée.

Un craquement.
Au premier abord, je crus qu'il s'agissait d'un mouton égaré. Le voisin, Monsieur Konogan, n'avait jamais réparé sa clôture et il était courant de voir une bestiole à quatre pattes passés tout près de nous.
Un second craquement. Suspect cette fois. Je me redressais, tendue, les yeux perdus dans l'obscurité. Je scrutais chaque ombre, chaque recoins de la forêt, mais je ne voyais rien. Mon instinct se mit à hurler de partir en vitesse, les jambes à mon cou.
Je n'en fis rien.
Je m'approchais lentement des buissons, le cœur battant si fort qu'il soulevait ma poitrine. A pas de loup, j’avançais. Les feuilles tressautèrent vivement par endroit.
Je sursautais, hantée par la peur et l'angoisse.
Poings serrés et et mâchoires crispés, j'arrivais péniblement sur la cible, penchée en avant, une grimace mystérieuse peinte sur le visage.
Quelque chose sauta dans ma direction, je ne pus retenir un cri. Un cri strident qui évacua toute mon angoisse en quelques secondes.  

Un grepoidaus.

Des minutes de paniques pour une bête pas plus haute qu'un chat et adorable comme tout. La pauvre avait eu aussi peur que moi et était retournée se fourrer dans les branches.
Une créatures maritimes ici ne pouvait être que perdue. Attendrie, je partis au pas de course chercher un petit poisson frais que je lui tendis, accroupie, le bras souple et la main ouverte afin qu'elle distingue l'absence de danger ou d’entourloupe.
Lentement, la créature s'avança. La démarche était semblable à celle d'un manchot; adorable et comique. Grignotant son poisson, ses yeux curieux m'examinaient de haut en bas. La main toujours tendue, je le regardais, amusée et touchée par cette petite créature. Une fois le poisson finit, elle s'approcha de nouveau et observa ma main. D'abord dessus, puis dessous, avant de fixer de nouveau le dessus de ma main et détourner ses iris pour me regarder en penchant la tête. Je me mis à rire à gorge déployée, étonnée par la réaction de l'animal qui me dévisageait, les prunelles réclamant.

Allez, viens.  

Doucement, je me dirigeais vers ma demeure. Le grepoidaus hésita quelques instants avant me suivre de sa démarche rythmée et drolatique.

Il ne me quitta jamais. Restant à mes côtés durant des années avant de rendre l'âme, de vieillesse.

Je me souviendrais toujours de sa mort et le craquement de mes genoux effondrés sur le sol par le chagrin. Je l'avais surnommé Tanquin. Il était parti paisiblement, sans douleur, dans son sommeil, perdu dans ses plus beaux rêves.

Son petit corps gluants était inerte dans sa grande bassine d'eau, encore chaud et étendu mollement de tout son long. Mes mains tremblantes avaient saisies mon ami pour serrer son cadavre tiède contre mon cœur, les larmes chutant sur les draps et le parquet. Je sentais mon âme se déchirer et je savais, que je ne me débarrasserais jamais de cette souffrance. Tanquin était beaucoup trop important à mes yeux, nous étions en osmose parfaite depuis le premier jour.

Je savais que ce jour devait arriver, mais je ne le souhaitais pour rien au monde. Ne me préparant jamais à la perte de mon ami.

Partie l'enterrer avec respect, mes parents m'avaient aidé dans ce moment douloureux. Aussi triste que moi, ma mère avait, elle aussi, verser quelques lourdes larmes.  
Le soir même, j'étais retournée sur le lieux de notre rencontre. Les buissons étaient fleuris par le printemps. Je pleurais, en silence d'avoir le perdu le seul ami que je n'avais jamais eu dans ce monde.
Un craquement.
Mes larmes redoublaient en pensant à ce petit être sortant des buissons.
Une nouvelle branche se brisa, avec un craquement beaucoup plus puissant cette fois.
Affaiblie par la peine, mais pas sotte, je me levais pour reculer de quelques pas. Avant d'avancer, pleine d'espoir. Et si c'était lui? Après tout, rien n'était impossible dans ce monde.
Je ne vis pas les yeux jaunes scrutant mon petit être détruit. Je ne vis pas la masse sombre s'agiter en voyant ma silhouette. Je ne la vis qu'une fois sur moi. Géante, puissante et douce. Un lycan. Il était déjà trop tard, ses crocs étaient plantés dans la chair. Je hurlais, me débattais, puis le noir commença à m'envahir, et je ne vis ni ne sentis plus rien.
A mon réveil, les silhouettes couraient dans tous les sens, les cris me perçaient les tympans avant que je comprenne; le village était à feu et à sang.
Je courais, pour rentrer chez moi. La porte semblait grande ouverte, mais elle n'était en fait plus là, elle trônait à une bonne dizaine de mètre, totalement brisées. Une fois à l'intérieur, je ne vis rien, à par du sang. Beaucoup de sang. Trop de sang. Je m'approchais péniblement, mes doigts encrassés contre mes lèvres et mon nez pour ne pas vomir à cause de l'odeur, les genoux s'entrechoquant par l'angoisse.

Maman? Papa?

Je tournais la tête. Une main, juste une main, sans rien au bout, trainait dans le coin à côté d'une marre de sang et quelques bouts de tissus. La main et la robe de ma mère.
Mon estomac se retourna et je rendis mon dernier repas à côté de la table à manger renversée.
J'étais en colère, je hurlais, pleurais, frappais des mes poings et de mes pieds sur tout ce que je pouvais. La colère montait encore et encore. Je me sentais bizarre. Nauséeuse et bien trop énervée. Et cela continuer, de pire en pire. J'étais désormais enragé.

Mes os craquèrent, violemment, se brisant en partie pour se déformer. Mes dents s'allongèrent douloureusement avant que ma mâchoire entière ne se fracture pour grandir de trente centimètres. Mes mains touchaient mon corps cabossé et je regardais mes bras, paniquée, ce recouvrir de duvet blanc avant de s'allonger dans une souffrance que je n'aurais pas cru possible.
Je m'entendais grogner. La rage était toujours là, mais maitrisée par la peur. Un lycan noir plus grand que moi passa rapidement et mon sang ne fit qu'un tour, je n'avais plus peur, plus mal, je voulais juste tuer. Je n'avais pas fini ma transformation que je me jetais sur lui.
Pour le dévorer, en entier.




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