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| | Fiche d'Adrazel Siver-Wolf, Humain (Racium), Mercenaire, Chasseur de lycanthropes | |
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Adrazel Silver-Wolf
Messages : 67 Dari : 5198 Date d'inscription : 23/11/2013 Innés possédés : Bois-d'acier [Arctic] (Brun-clair et beige)
| Sujet: Fiche d'Adrazel Siver-Wolf, Humain (Racium), Mercenaire, Chasseur de lycanthropes Mer 5 Fév - 1:54 | |
| Adrzel ♠Silver-Wolf ♣ 20 ans ♦ Humain | | Miroir, miroir... Que vois-tu? | - Physique:
Adrzel est un jeune humain mesurant 1m78 à la carrure assez fine, mais tout de même robuste. Ses cheveux mi-longs sont bruns et ses yeux sont noisettes.
Étant un chasseur de lycanthropes, Adrzel porte une chemise de mailles surplombé d'une veste légère de cuir. Il porte un pantalon de cuir renforcé, des bracelets de mailles et des bottes hautes de cuir.
Pour ce qui est de ses armes, il porte une épée d'argent sans garde à sa ceinture sur la gauche ainsi qu'un hostler contenant un arc court, sur la droite de sa ceinture il a un petit carquois de flèches à pointes d'argents et enfin son couteau de chasse au bras gauche, lame vers le haut.
Il porte un sac de voyage dans le dos, dans lequel il range des vivres, un nécessaire de soin et l'épée d'Argas, enfin il garde sa bourse de cuir sous sa veste, dans une poche interne.
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| - Mental:
Ayant vécu plusieurs drames dans sa vie, Adrazel a appris à se renforcer mentalement. Plutôt jovial lorsqu'il était encore entouré, il est dernièrement devenu plus renfermé et solitaire.
Il n'a pas tendance à faire confiance rapidement, mais essaie de ne pas le montrer pour ne pas offensés les gens qu'il croise.
Son coeur bon, le fait parfois prendre des risques pour des inconnus.
Ce qu'il aime: La nature et voyagé.
Ce qu'il n'aime pas: Les scélérats et les lycanthropes.
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| - Histoire:
Lorsque l'on raconte une histoire, le mieux reste de la raconter dans l'ordre afin que le public ne perde pas le fil. Alors, commençons par le milieu. Il fut un temps où Adrazel, encore jeune adolescent vit sa vie changée. En effet, suite à de sombres débuts dans la vie, il devient membre d'un groupe de pseudo-mercenaires (Ce sont des soldats du royaume Racium, mais pas totalement soumis au pouvoir de son dirigeant et sans aucun lien avec la politique. Leur histoire sera racontée dans un poste prévu à cet effet.) chasseurs de lycanthropes, se nommant "Les Loups Argentés". (Ce n'est pas un nom englobant la profession, mais seulement ce groupe.) Ceci étant une mise en bouche, démarrons désormais la vraie histoire, celle qui commence par le commencement et qui se termine par le présent.
Nous allons éviter de parler de la procréation et de la naissance car, je pense, tout le monde sait comment faire les bébés, par contre, nous pouvons commencé par présenter ses parents. Ainsi donc, Adrazel et le fils légitime (Il est toujours bon de le préciser.) de Debran un robuste chasseur vivant avec Ulia, sa douce femme, dans un village un peu reculé des terres de Racium, village composé de chasseurs, bûcherons, fermiers, d'un forgeron, d'un tourneur et d'un guérisseur. (Nous nous garderons de préciser les sexes de tout ce beau monde.) C'est donc dans ce village, où on doit apprendre à devenir un homme tôt, qu'il fût élevé, dans un cocon familial des plus chaleureux. Enfin cela ne dura pas non plus une dizaine d'années. C'est à neuf ans qu'il perdit sa mère dans de tragiques et horribles circonstances.
À cette époque, le village n'ayant jamais subi l'attaque de quelconques brigands ou autres scélérats n'était pas préparé à l'attaque qu'il subit par un groupe de brigands, qui étaient (On le sut ultérieurement.) des ex-soldats ayant désertés les rangs de l'armée d'Aetarh. Ils avaient attaqué pendants que les hommes étaient partis à la chasse. Les brigands avaient commencé par rassembler les villageois au milieu du village, ils tuèrent bien entendu les personnes qui se défendaient. Sur de leur tout puissance, ils forcèrent les villageois, à rassembler leurs objets de valeurs et de la nourriture et décidèrent de s'offrir une petite orgie. En effet, tout en mangeant et se saoulant, ils choisirent des femmes pour les violées, malheureusement Ulia en fit partis, la pauvre passas dans les bras de plusieurs hommes. Leur seule erreur fut de se croire trop en sécurité.
En effet lorsque les chasseurs, dont faisaient partis Adrazel et son père, (L'enfant recevais alors son premier cours en forêt, un cours sur la flore.) revinrent de la forêt les scélérats qui avaient attaqué leurs familles s'apprêter à partir, des gardes postés aux entrées du village avaient dû prévenir le restant de la bande. Il ne fallut qu'une poignée de secondes aux chasseurs pour comprendre ce qui se passé et très rapidement la plupart d'entre eux avaient bandé leurs arcs et visaient les auteurs du pire jour que le village ait connu. Alors qu'un cri de rage s'élever des abords de la forêt, Debran dit à son fils de se cacher et de ne pas bouger jusqu'à ce que lui ou un autre villageois vient le chercher et il rejoignit le reste des hommes qui envoyaient une première volée de flèches. Cette première attaque fut sans effet, car les brigands avaient déjà fait marche vers la sortie opposée, leurs chevaux portants ce qu'ils avaient eu le temps de voler. Les hommes du village, se ruèrent en direction du village en dégainant leurs couteaux de chasse. Alors que les brigands arrivaient à la sortie du village ; ils firent subitement demi-tour. Quelque-chose semblait les avoir effrayés. Il ne fallut qu'une fraction de secondes pour savoir de quoi il s'agissait. Une dizaine de soldats de Racium, arrivaient par leur point de fuite et d'autres groupes de soldats arrivaient par les autres entrées. Certains de ces hommes traqués les brigands depuis un moment, cherchant à les arrêter, d'autres avaient été prévenus par un messager et dépêcher en tant que renforts. Les déserteurs se retrouvant encerclés furent pris de fureur et leur chef hurla de charger en directions des chasseurs. Il avait dû penser que cela était la meilleure option, mais la rage des chasseurs était tellement grande que lorsque les deux groupes arrivèrent l'un sur l'autre, la moitié des brigands moururent. Il s'en suivi un combat féroce, les uns se battant pour leur vie, les autres par soif de vengeance. À vrai dire, la bataille ne dura qu'une dizaine de minutes, elle pris fin lorsque les soldats eurent rejoins les chasseurs. Le résultat de cette bataille fut trois brigands capturés, dont le chef qui était en piteuse état, (Les autres étant morts) pour un homme mort et cinq blessés pour les chasseurs, l'armé n'ayant subi aucun dégât dans ce combat.
Il s'en suivi une grande confusion dans laquelle les familles rejoignaient leurs valeureux chasseurs, mais certaines femmes manquèrent. Ce fut le cas d'Ulia. Les hommes qui ne voyaient pas leurs femmes se précipitèrent vers leurs masures pour y découvrir les corps de leurs femmes, voir de leurs filles sans vie. Le village résonnât alors de cris de désespoirs et de chagrins, les autres villageois se précipitèrent vers les masures des malheureux pour les aider du mieux qu'ils pouvaient. Debran sortis le premier de sa masure, les yeux rougis de larmes et emplis de haine, il s'approcha d'un de ses amis et lui souffla une série de phrases courtes pour lui demander d'aller chercher son fils et de s'en occuper le temps que le dénouement de cette histoire se fasse. L'homme acquiesça et parti en direction d'Adrazel. Puis les villageois qui avaient la force de faire encore face aux brigands rejoignirent les soldats qui avaient solidement attachés les trois monstres odieux. Il s'en suivi une longue discussion sur le sort des trois hommes, les villageois voulant les tués jusqu'au dernier et les soldats jugeant qu'ils pouvaient offrir d'importantes informations au royaume. Ils furent finalement confiés au soin de l'armée de Racium et les soldats aidèrent les villageois à enterrer leurs morts et à se débarrasser des corps des criminels, pendant que d'autres nettoyais du mieux possible les masures dans lesquelles les femmes avaient été tuées. Une fois les soldats partis, Debran récupéra son fils, le ramena chez lui et étant une personne qui considérait qu'il valait mieux dire la vérité aux enfants en leurs expliquant correctement, il lui expliqua que sa mère était morte, tuée par des brigands et qu'ils seraient maintenant seuls. Puis il passa la nuit à réconforter son enfant qui s'endormit lorsqu'il n'avait plus de larmes à pleurer. Le lendemain, dans ce village en deuil, il fut décidé d'organiser une cérémonie à la mémoire des morts de la veille, mais également de fortifier le village pour que plus jamais un tel malheur ne se reproduise.
Les années qui suivirent ne furent pas de tout repos pour les deux hommes, en effet, Debran lui, dut assumer l'éducation entière de son fils, tout en continuant de travailler et Adrazel dut apprendre à se débrouiller seul, mais également à assumer certaines tâches dont sa mère s'occuper. Bien entendu, ils vivaient tous de même de bons moments, surtout lorsque Debran enseignait la chasse à son fils, celui-ci adorait en apprendre toujours plus sur la nature. Pour ce qui est de la vie sentimentale de l'un comme de l'autre, ils avaient tous les deux guère le temps de s'en occuper. Le temps passa vite au village, des nourrissons naissaient et de vieilles âmes s'éteignaient et le moment pour Adrazel de faire ses preuves en tant que chasseur (Lorsqu'un enfant chasseur atteignait quatorze ans, il subissait une épreuve en forêt pour savoir s'il est prêt à être un homme et à recevoir son couteau de chasse personnel.) et de devenir officiellement un homme arriva rapidement.
L'épreuve consistait à partir trois jours en forêt avec un couteau de chasse (Celui de son propre professeur de chasse.), un arc et un carquois contenant cinq flèches et de ramener une liste de plantes et le cadavre d'un gibier défini à l'avance. La coutume voulait que le plus ancien des chasseur, le guérisseur et le maître du jeune chasseur passant l'épreuve, créés une liste chacun, puis l'apprenti devait tirer une des trois pierres peintes contenues dans une bourse de tissu ; pour avoir une liste au hasard. Adrazel tira la pierre peinte rouge, qui signifiait qu'il aurait la liste du plus ancien chasseur, on disait que c'est cette liste qui est toujours la plus difficile à compléter. Les éléments de la liste furent les suivants :
- Vingt feuilles de Jacinthe Lunaire - Dix baies Arrowa - Trois flacons de Larme de Saule - Un loup gris adulte
Cette liste contenait des éléments assez durs à trouver, les Jacinthe Lunaires étaient plutôt faciles à trouver lorsque l'on savait où chercher et Adrazel savait où le faire, mais les baies Arrowa, c'était une autre affaire. En effet elles avaient besoin d'un temps propice durant leur entier développement pour arriver à terme. Il devrait donc réfléchir au temps qu'il avait fait durant ces derniers mois pour pouvoir en trouver. Pour remplir les trois fioles, il devrait s'approcher suffisamment près du tronc d'un Saule très particulier, appelé Saule Tueur. Il tenait son nom de ses racines et branches serpentant tout autour du tronc sur un diamètre de trois mètres et pourvus de longue épines empoisonnées. Le poison de cet arbre était mortel, mais il agissait également très vite une fois dans l'organisme des pauvres inconscients qui s'y étaient frottés. (Ici piqués serais plus correct.) Une personne voulant atteindre sa sève saine contenue dans le tronc et nommée Larme de Saule devait être prudente et agile, à l'allée, comme au retour. Enfin affronter un loup gris ne devait pas être une mince affaire, car ces bêtes étaient (Et le sont toujours.) des bêtes féroces et rarement seules.
Si Adrazel ne parut pas surpris à la lecture de cette liste, c'est qu'il comprenait la raison de leur présence sur la dite liste. En effet, les feuilles de Jacinthe Lunaire avaient toujours tenue une bonne place dans la confection de baumes de soin, car elles permettaient une bonne coagulation du sang. Les baies Arrowa n'étant pas comestibles, prenaient place dans la préparation de poison paralysants, souvent utilisés en complément de divers pièges, les rendant plus efficaces. Les armes de Saule, elles, étaient, au contraire du poison suintant au bout des épines du même arbre, de très bon antipoisons communs, entrant en tant que base à la plupart des dit remèdes. Finalement, le fait de chasser un loup gris permettait aux chasseurs d'éloigner la meute entière du village, mais également de l'écosystème l'entourant, assurant ainsi la protection des villageois et le maintient de l'équilibre chasse/ naissances pour les animaux divers vivants à proximité du village.
Une fois les derniers préparatifs pour l'épreuve terminés et le dernier sermon de son père reçu,(Sermon qui consistait à lui dire de se souvenir de ce qu'il avait appris, mais de ne pas non plus risquer sa vie inutilement.) le jeune adolescent pris la direction du nord, là où se trouvait son premier objectif, les feuilles de Jacinthe Lunaire. Dès son premier pas fait en dehors du village le compte à rebours de son épreuve se lança.
Il marcha environ deux heures avant de quitter le sentier, il avait atteint son repère, une pierre ceinturée par une grosse racine. Il continua environ une heure en direction de l'est et il atteignit la clairière qu'il cherchait. On trouvait dans cette clairière deux sortes de fleurs, les Jacinthes Lunaires et les Lys écailleux. (Nom donner à cause de leur couleur et imprimé, qui donnaient l'impression que ses pétales étaient serties d'une multitude de petites écailles.) Cet endroit était magnifique, le soleil, encore haut, donner à la clairière un aspect de puit de lumière et de senteur rafraîchissantes. Bien que le moment était apaisant, Adrazel savait qu'il avait fort à faire et qu'il ne devait pas lambiner. Il se dirigea donc vers les Jacinthes les plus proches et pris ce dont il avait besoin. Une fois les feuilles bien rangées dans son sac, il prit la direction du sud-est, là où on trouvait les Saules Tueurs. Pendant qu'il marchait il passait en revu la météo des jours et mois passés, mais sans grand succès pour définir où il devrait se diriger pour trouver un buisson à baies Arrowa. Il passa près de deux heures et demie à marcher à vive allure et arriva enfin aux abords d'une forêt de Saules Tueurs. Il prit une pause et mangea une partie de la viandes séchées qu'il avait pris avec lui, il but dans sa gourde de cuir et pris le temps de se reposer une demi-heure. Puis il se mit à la tâche, il fit le tour de plusieurs saules en cherchant un passage propice pour arriver au tronc, il dut faire le tour de six saules pour trouver un passage convenable. Il prit le strict minimum, le couteau de chasse et les trois fioles dans une bourse de tissu attachée autour de son cou. Il prit le temps de chauffer ses muscles et de bien s'étirer afin d'être le plus précis dans ces mouvements et il commença à avancer en direction du tronc, après vingt minutes il avait seulement parcouru la moitié de la distance et le parcours devenait plus difficile à partir de ce moment. C'est finalement au bout de quarante minutes qu'il atteint le tronc, non sans avoir failli se piquer trois ou quatre fois. Il sortit une première fiole qu'il déboucha. Gardant le bouchon dans sa bouche, il fit une entaille dans le bois avec le couteau qu'il tenait dans sa main droite et laissa la sève fluide du saule couler dans la fiole, pendant que la fiole se remplissait il récupéra le bouchon dans sa main droite, avec cette même main, sortis une seconde fiole qu'il déboucha de la même façon que la première. Lorsque la fiole fut presque pleine, il se prépara à changer de fiole rapidement, car s'il ne le faisait pas, trop de sève serait perdu et il ne pourrait pas remplir les trois fioles. Il avait donc pour cela caler, le premier bouchon avec son annulaire et son auriculaire et il tenait la fiole avec le reste de ses doigts. Quand le moment vint de changer de fiole, il baissa la première, mis au bon moment la seconde fiole sous la petite cascade de sève et referma la première en rapprochant ses deux mains. Une fois la fiole fermée il la replaça dans la bourse et répéta la préparation au changement et l'action globale. Le remplissage des trois fiole lui avait pris environ quinze minutes. L'arbre était déjà en train de cicatriser et de renforcer sa résistance, (Pour se défendre, les Saules Tueurs qui perdait trop de sève avaient leur bois qui devenait aussi dur que la pierre jusqu'au moment où ils avaient complètement guéri.) Adrazel se hâta donc de retirer le couteau pour ne pas qu'il se retrouve coincé dans l'arbre. Il se retourna délicatement et entrepris de faire le chemin dans l'autre sens. Cette fois-ci il eut besoin de seulement une cinquantaine de minutes afin d'échapper au méli-mélo de racines et de branches. Il reprit ses affaires, bu un long moment et partit à la recherche d'un cours d'eau au sud, afin de remplir sa gourde et de trouver quelques plantes qui lui seraient utiles et d'un abri pour pouvoir passer la nuit sans prendre trop de risques. Il commençais à faire nuit lorsqu'il trouva un bon abri. Une cicatrice dans la pierre, pas très profonde, mais ça lui permettrait de rester au sec pendant la nuit et d'être assez protégé. Il alla chercher du bois pour faire un feu et en profita pour poser deux, trois collets afin d'attraper un lapin ou autre. Il revint à la faille et alluma le feu, il attendit que la flamme soit stabilisée avant de repartir en se constituant une torche de fortune avec le roseau qu'il avait récupéré au bord de l'eau un peu plus tôt. Il fit fit le tour des collets, aucun n'avait piégé d'animal pour le moment et il chercha de quoi faire un système d'alarme, qu'il placerait avec le reste de corde qu'il avait. Il trouva rapidement ce qu'il cherchait, de petits bouts de bois qui s'entrechoqueraient si la corde était touchée, faisant une bonne alarme. Une fois les alarmes prêtes et posées, il refit le tour des collets, cette fois-ci un lapin avait été capturé. Il tua rapidement l'animal puis désinstalla ses collets et revint au camp afin de faire cuir sa prise. Après avoir mangé il mit dans le feu le reste de son bois et se coucha. Il se réveilla deux fois durant la nuit et fit un tour de surveillance à chaque fois, mais ne dut pas faire face à un quelconque danger. Il profita également de ces réveils pour remettre un peu de bois dans le feu.
Le matin arriva rapidement après le dernier réveil d'Adrazel, qui se réveillait lentement, le maintient du feu tout au long de la nuit lui permit de faire réchauffer les restes du lapin de la veille. Il avait longuement réfléchis au problème de lieu où trouvé des baies Arrowa et était arrivé à deux endroits possibles. Le premier se situer au sud-ouest, mais plus profondément dans la forêt, sur un terrain assez difficile d'accès, les conditions étaient assez bonnes, mais il se pouvait qu'il y ait eu une météo différente de ce qu'il pensait et qu'il ne trouverait rien. Le second lieu se situer plus près du village, mais à l'opposer de sa position et cette fois-ci, Adrazel savait que le temps avait légèrement différé, cela avait pu n'avoir aucune incidence, mais les chances n'étaient tout de même pas au beau fixe. Il savait qu'il avait encore le temps pour se décider, alors il finit sont petit-déjeuner et se mit en route direction l'ouest. Il avança une bonne heure avant de rejoindre un sentier, qui lui permit d'avancer plus rapidement en direction de l'ouest. Il continua de marcher pendant deux heures et demie et se décida à faire une pause. Il chercha de quoi accompagné sa viande séchée, il trouva quelques fruits et se dit que ça serait parfait. Il profita de cette pause pour faire une rapide estimation du temps qu'il mettrait pour rejoindre les deux zones. La distance n'était pas la même, mais rejoindre le premier lieu serait plus difficile car la forêt y était plus dense et il devrait être plus sur ses gardes, il estima donc qu'il lui faudrait plus de temps pour rejoindre le second lieu, mais qu'il aurait plus de temps pour débusquer un loup le lendemain, mais qu'il y aurait moins de chance de trouver les baies. Il se décida donc à partir vers le premier lieu, en espérant y trouver une dizaine de baies Arrowa. Il finit son repas, bu un coup et reparti après une heure de pause. Il lui fallut encore une heure pour rejoindre le point de bifurcation vers le sud. Le soleil n'avait alors pas encore atteint son apogée. Il en était content, car sa lumière lui serait d'une grande utilité pour avancer plus facilement. Il se remit en route, après une heure et demie de marche environ, la forêt commença à se faire plus dense, il savait qu'à partir de là il devrait évoluer avec plus de prudence, c'est donc tout naturellement qu'il prit son arc et une flèche. Il avança pendant deux heures, durant lesquelles il dut s'arrêter afin d'écouter plus attentivement les différents sons qui s'échappaient d'entre les troncs, il dut même bander son arc à deux reprises, la première fois, à cause d'un écureuil, la seconde à cause d'un oiseau qui avait dû être apeuré par sa présence, avant de se décider pour une pause. Il s'assit sur un tronc couché et bu une longue gorgée. Il sortit un des fruits qu'il avait gardé et croqua à pleines dents dedans. Ce fruit, en plus de lui redonner de l'énergie, lui redonna également un peu de courage et de sérénité. Il resta assis à écouter les bruits qui l'entouraient les yeux fermés et repensa à sa mère. Il resta ainsi une bonne vingtaine de minutes et lorsqu'il se sentit totalement apaisé, il ré-ouvrit ses yeux et se remit en route. Il se sentait comme totalement reposé et se permit donc d'accélérer le pas. Il continua encore une heure et arriva enfin dans la zone recherchée. Le plus dur était encore de trouver un arbre à baies Arrowa. Il s'organisa une zone de recherche mental et décida de partir du nord est de la zone et d'aller au sud est, puis de se décaler à l'ouest et de revenir au nord et ainsi de suite. En une heure il avait parcouru seulement un tiers de la zone, mais il ne voulait pas se laisser décourager. Il continua encore une cinquantaine de minute et arriva au second tiers. Il commençait à moins bien voir, la fin d'après midi se faisait sentir, mais il voulait à tout prix trouver les baies avant la tomber de la nuit. Il continua encore une demi-heure pour enfin trouver une paire d'arbres à baies Arrowa. Adrazel se sentit incroyablement soulager et s'avoua qu'il commençait à ne plus y croire du tout. Les arbres bien que peu fournis contenait une vingtaine de baies. Il les cueillit avec la plus grande précaution et les enferma dans son sac. Il se sentait heureux, mais il devait encore parcourir un maximum de distance dans le sens inverse afin de ne pas perdre de temps. Il repartit dans l'autre sens et marcha sans arrêt pendant deux heures. Il avait faim et la nuit était déjà tombée depuis un moment, l'obligeant à se créer une autre torche de fortune. Il devait prendre une décision rapidement, soit il marchait une heure encore pour sortir de la partie dense de la forêt, puis cherchait un abri moins efficace que celui de la veille, soit il profitait de cette heure pour trouver un bon abri ici. Pour aider sa réflexion, il mangea un peu de viande séchée en prenant soin d'en garder suffisamment pour le lendemain. Il se décida finalement au bout d'une dizaine de minute à continuer sa route, car il considérait cette partie de la forêt trop dangereuse. Il fit donc son heure de marche en direction du nord et sortit de la forêt dense, il entreprit de chercher vers le nord un cours d'eau et un abri afin de gagner du temps sur ses déplacements du lendemain. C'est après trente minutes de marche qu'il trouva de l'eau près duquel il trouva un abri constitué d'arbres couchés. Il organisa à nouveau son camp, avec plus de mal que la veille du fait du manque de lumière. En installant ses pièges défensifs il trouva même quelques fruits et légumes pour se constituer un bouillon. Une fois son repas avaler et son feu alimenter, il se coucha. Cette nuit là il ne se réveilla qu'une seule fois et comme à son habitude en profita pour faire un tour de surveillance et s'occuper du feu.
Cette fois la nuit fut plus courte que la dernière, il faisait encore nuit lorsqu'Adrazel se réveilla. Il retourna cherché de l'eau et quelques fruits et se constitua un nouveau bouillon, auquel il ajouta quelques morceaux de viande séchée. Il savait qu'il aurait besoin de plusieurs heures pour trouver la piste des loups gris, qui devaient se trouver quelque-part à l'ouest du village. Une fois la piste trouvée, il devrait la remonter et finalement isolé un loup pour l'abattre ou l'attiré dans un piège. Il mangea, démonta son campement, vérifia qu'il avait tout ce qu'on lui avait demandé et pris la route vers le nord. Il marcha une heure pour que le jour commence à s'installer et il dut continuer trois heures pour être à l'ouest du village. Il le savait, car à l'ouest du village une montagne dominait l'horizon de tout son être et la région était surtout peuplée de conifères. Il s'arrêta pour manger le reste de ses provisions et pris la route vers l'ouest. Il marcha deux petites heures avant d'apercevoir les premières traces de loups. Elle n'était pas tout à fait fraîches, mais on pouvait apprendre qu'il y avait cinq adultes et trois louveteaux, qui avait dû passer par là, tard la veille, ce qui laissait pensée que leur tanière ne devait pas se trouver extrêmement loin. Il suivit donc les traces, qui au bout de trois quarts d'heures de marche se firent nettement plus fraîches. Il continua de suivre les traces pendant une demi-heure et en voyant des traces très précises, se décida à avancer prudemment. Il avança avec son arc prêt à l'emploi pendant une vingtaine de minute pour apercevoir la tanière. Il se décida à vérifier les alentours avant de décider de la marche à suivre pour la suite des opérations. Il fit une heure de repérage et tomba deux fois sur d'autres traces moins fraîches. Puis il se décida à installer plusieurs pièges. Il chercha un chemin où il pourrait facilement placer de bon pièges efficaces et se décida pour un chemin qui partait vers le sud. Les arbres y étaient plus espacés jusqu'à une sorte d'entonnoir, c'est là qu'il placerait ses pièges. Il chercha le bois qu'il lui fallait et construisit ses pièges. Un collet en premier, en second un déclencheur d'éboulement et pour finir plusieurs trous à piques. Il prit le soin de bien mémoriser tous les pièges. Une fois qu'après plus de deux heures de travail sans pause fut fini, il prit le temps de boire de longues gorgées d'eau, revérifia les pièges, se remémora où étaient les déclencheurs et repris la direction de la tanière. Quand il arriva à ses abords, les jeunes louveteaux jouées devant sous le regard attendris d'une magnifique louve. Les mâles eux présent au nombre de deux étaient très attentifs aux mouvements dans la forêt, ce n'est donc pas étonnant que l'un d'entre eux regardait dans la direction du jeune adolescent. Adrazel, qui avait préparé son arc depuis un moment, banda celui-ci délicatement, ce qui eu pour effet d'attirer l'attention de tous les loups, visa entre la louve et ses petits et décocha sa flèche. L'effet ne se fit pas attendre, les mâles bondirent dans sa direction, Adrazel lui, qui s'était allégée au maximum, tourna les talons et commença une course effréné afin de rejoindre ses pièges. Il ne se risqua pas à regarder derrière, mais resta à l'écoute afin de savoir si on le suivait toujours. En plus de sa course, il entendait la course de deux poursuivants, qui devait être les deux mâles. Il ne décéléra pas avant d'apercevoir ses pièges. Il s'engouffra en étant très attentif à l'endroit où il posait les pieds, une fois les deux premiers pièges passés, il risqua un regard. Les deux bêtes fonçaient dans sa direction. La première bondit par dessus le collet et activa l'éboulement ce qui surpris son allié qui se fit prendre au collet. Adrazel esquiva un second bond du second loup et repris sa course à travers le troisième piège. Il s'arrêta au milieu de celui-ci et tira une nouvelle flèche pour alimenter la colère de l'animal et recentré son attention qui s'était tournée vers les couinements de son allié ; sur l'adolescent. Le loup chargea à nouveau et bondit une fois de plus sur Adrazel qui esquiva tout en sortant son couteau de chasse, mais cette fois atterrissage se fit dans la douleur, en effet le loup avait marché sur un des trous et avant la patte avant droite ensanglantée et coincée dedans. Adrazel rangea son couteau et pris une flèche, il salua de la tête le loup, banda son arme et tira une flèche qui se logea dans le coup de l'animal le tuant presque instantanément. Il reprit son souffle, les oreilles battantes s'approcha du pauvre animal, s'assura qu'il était mort, retira la flèche puis alla chercher de la corde pour attacher les pattes de la bête entre elles pour la transporter. Quand il revint il entendait clairement à nouveau, il l'entendait, la complainte du loup attaché, qui pleurait son ami, voir son frère. Une fois son paquetage prêt, le loup mort sur les épaules, pris la route vers l'ouest, mit le plus de distance possible entre lui et l'autre bête et décocha une dernière flèche qui coupa suffisamment la corde pour la faire craquer d'ici une heure ou deux. Il reprit la route vers le village. Il marcha une heure et demie avant de revenir au sentier qu'il avait pris le matin même pour atteindre l'ouest. Il le suivit pendant vingt minutes vers le nord puis arriva à un croisement dont le chemin de droite le menait vers le village. Il vida sa gourde et repris la route. Il marcha assez lentement il lui fallut donc deux heures pour apercevoir le village. Il lui restait encore une demi-heure de marche, ça y est, il sera bientôt officiellement adulte.
Lorsqu'il arriva enfin au village, l'ancien chasseur et son père l'attendaient, debout, les bras croisés, au milieu de l'encadrement de la porte. Comme le voulait la tradition, lorsqu'Adrazel arriva au niveau des deux hommes, sans un mot, il sortit le couteau de son père et lui rendit, puis il déposât le loup gris à terre devant le vieux chasseur, enleva son sac de ses épaules et en sortit son butin. L'homme examina chaque élément de la liste un à un, se tourna vers Adrazel et dit à haute et intelligible voix la formule de mise en cas de réussite :
- Apprenti Adrazel, fils et élève du chasseur Debran et de la défunte Ulia, une épreuve de maturité tu as passé, une liste tu a dû compléter dans un temps imparti donné. Des épreuves tu as affronté, de la nature tu t'es accommodé et le village tu as retrouvé. Moi, Zaran, ancien chasseur et commanditaire choisi par le destin, à vérifier ce que tu as rapporté et mon verdict est tombé. Apprenti Adrazel, dans les temps tu es rentré et avec une liste complétée. Voilà pourquoi, aujourd'hui, devant nos ancêtres comme les nouveaux-nés, je confirme ta maturité.
Ce soir-là, Debran décida d'organiser une petite fête en l'honneur de son fils, ils mangèrent avec quelques convives. La fête dura deux ; trois heures. Lorsque les convives furent repartis, Debran alla chercher une bouteille d'alcool et en servis deux verres. Il en tendit un à son fils. Ils burent dans le silence. Adrazel eut l'impression que son corps brûlait de l'intérieur. Ils échangèrent quelques mots puis allèrent se coucher. Le lendemain, Adrazel alla voir le forgeron pour que « ce bon vieux Ferris », comme on l'appelait, puisse définir de quoi sera fait le couteau personnel d'Adrazel. Le jeune homme du donc essayer plusieurs couteaux, puis à la fin des essaies le vieux Ferris dit à Adrazel de revenir dans un mois pour recevoir sa lame personnelle. Ce mois, s'écoula tranquillement, les journées devinrent plus fraîches, l'hiver approchais et le village devait se constituer des réserves conséquentes de nourriture. C'est pourquoi les hommes furent envoyés chercher des provisions dans la forêt. Un jour de départ, Adrazel aurait bien voulu partir avec eux, mais son couteau ne serait près que le soir.
Ce jour-là, le temps sembla allez de mal en pis, de gros nuages opaques se profilaient à l'horizon. Ils devraient certainement faire face à une pluie battante le soir même. La journée ne fut donc pas de tout repos, les gens se pressaient à la protection des champs, à la mise à l'abri du bois de chauffe et d'autres tâches du même goût. La pluie commença à tomber, s'intensifiant rapidement pour devenir une véritable averse. Adrazel était de garde de la porte est. Alors qu'on avait de peine à voir à plus de 20 mètres, le jeune homme aperçu, comme des tâches sombres se former dans le gris du torrent d'eau qui déchirait le ciel. Vingt secondes suffirent pour qu'il puisse apercevoir les silhouettes d'hommes qui semblaient être armés jusqu'aux dents. Son collègue de garde s'en aperçu également et banda son arc. Une fois les hommes arrivés aux portes, ils durent s'identifier, c'est ce qu'ils firent en s'annonçant en temps que « Les Loups Argentés », une compagnie de chasseurs de lycanthropes du royaume de Racium. L'homme qui avait parlé et qui semblait être le chef appuya son propos avec le sceau officiel de Racium qu'il tenait, bras tendu, en direction d'Adrazel et son camarade. L'autre garde leur demanda la raison de leur visite et l'autre homme répondit qu'ils pourchassaient un groupe de lycanthropes et qu'ils devaient faire le plein de provisions, ainsi qu'en apprendre plus sur les alentours pour repartir au plus vite. La relève de la garde arrivait au moment même où les deux gardes commençaient à ouvrir les portes. Une fois les hommes à l'intérieur, la relève prit en charge la fermeture de la porte. Un des deux nouveaux gardes indiqua à Adrazel que Ferris l'attendait à la forge pour lui donner son arme. Alors Adrazel prit la direction de la forge pendant que l'autre garde conduisait les hommes vers la salle commune.
Lorsqu'Adrazel entra dans la forge, Ferris était occupé à aiguiser des têtes de flèches tout en lisant son livre préféré (Bertus et Hippolithe), une des particularités du vieux forgeron qui le rendait particulièrement impressionnant, mais qui sans doute, était dut à la mémoire musculaire de l'action répétée. Ferris jeta un coup d’œil au jeune homme et ferma son livre, le salua et le fit patienté le temps de finir l'aiguisage de la tête de flèche. Il se leva ensuite et alla derrière son comptoir, se baissa et sortit un tissu plié autour de l'arme d'Adrazel. Il posa le paquet sur le comptoir et fit signe à son client d'ouvrir le paquet. Alors, Adrazel découvrit son couteau de chasse, une arme magnifique, une lame large, légèrement courbée, avec une poignée en bois blanc, un pommeau en quartz et son fourreau de bois blanc, de quartz et d'acier. Adrazel remercia avec ferveur ce bon vieux Ferris qui lui répondit que ce n'était pas grand-chose, qu'il l'avait conçu sur mesure et que par conséquent le jeune homme devait se féliciter de mériter cette arme, sur ce, il lui proposa de l'essayer. Adrazel fit quelques gestes avec sa nouvelle arme qu'il trouva parfaitement équilibrée et jugea le tranchant avec un morceau de bois. La lame pénétra le bois sans aucune difficulté, alors il lança son arme dans la cible prévue à cet effet et l'arme s'enfonça jusqu'à la moitié de la lame dans la cible. Ferris le félicita de son lancer et retira l'arme de la cible, il la rendit au jeune homme qui la polit avec le tissu avant de la ranger dans son fourreau. Il remercia encore ce bon vieux Ferris qui lui tendit le tissu qu'il rangea dans sa poche avant d'attacher son fourreau à sa ceinture et de ressortir de la forge. Le jeune homme était heureux de savoir qu'il pourrait enfin aller chasser avec son père et le reste des chasseurs, mais la venue des hommes l'intriguait et il prit le chemin de la salle commune.
Lorsqu'Adrazel arriva, les hommes étaient en pleine discussion avec les anciens du village. Adrazel rejoignit un petit attroupement d'homme et demanda s'il avait loupé quelque-chose d'important. Un des hommes lui répondit que la discussion avait à peine commencé et que le jeune homme avait seulement loupé les présentations. Le chef du groupe s'était présenté comme étant Weilon et le reste des hommes s'était tous présentés, mais personne n'avait vraiment retenu leurs noms. Adrazel prit alors le temps de regarder la douzaine d'hommes plus en détail.
Le groupe était formé seulement d'hommes, tous vêtus et armés différemment. Le premier homme était vêtu d'une veste de cuir, il avait un arc et un carquois dans le dos, ainsi que deux couteaux longs à la taille. Le second bien plus grand avait un plastron et des bottes d'acier, il avait pour arme, une magnifique hallebarde. Le suivant gigantesque et vêtu d'une simple chemise, était équipé de bracelet de mailles et portait un énorme marteau. À ses côtés se tenait l'homme le plus petit du groupe, un long manteau noir à capuche le dissimulait. L'homme d'après était en armure lourde, il portait un bouclier dans le dos et une épée longue à la ceinture, il était accompagné d'un autre homme qui portait le même équipement à la différence près que son armure était plus légère. Le suivant avait une belle allure, en plus de ses traits fins, il portait un long manteau blanc et entre croisés dans son dos trônaient un sabre vicié et une épée large. Derrière lui se tenait un grand homme barbu habillé d'une veste de cuir grossier et armé d'une hache d'arme à double tranchant. Sur la droite du barbue se tenait un homme aussi massif, vêtu d'une tunique de maille et de jambières renforcées, dans son dos il portait un espadon et à sa ceinture on voyait une épée courte. L'homme le plus gros du groupe portait un tablier de maille, des épaulières et des gants renforcés et avait pour seule arme un énorme hachoir. L'avant dernier homme se tenait à côté de Weilon, il était vêtu d'une veste de cuir sans manche, de hautes bottes et de bracelet de cuir. À sa ceinture, il y avait une épée longue sans fourreau et avait deux couteaux dans un maintient de cuir à la jambe droite. Enfin, Weilon était vêtu d'un plastron, de gants et de jambières d'acier noir et dans son dos reposais une claymore presque aussi grande que son détenteur.
Weilon fit plusieurs demandes. Il demanda des vivres et sortit de quoi les payer, puis il demanda des informations sur la partie nord-ouest de la forêt qui entourait le village. Tandis que les hommes leurs expliquaient les différences de terrain au nord-ouest, les vivres arrivaient. Les mercenaires remercièrent les porteurs et attaquèrent les vivres immédiatement. S'en suivis un long échange entre Weilon et les anciens. Adrazel essaya de rester concentré sur la discussion, mais, on doit l'avouer, il avait tendance à regarder le fourreau à sa ceinture. Il fut réveillé par des voix s'élevant dans un refus des anciens. Le jeune homme pensa à se renseigner, mais un calme plat se fit immédiatement et il n'avait certainement pas envie de le briser, de plus pour signaler qu'il ne suivait pas la discussion. C'est Weilon qui s'en chargea, d'un ton calme et posé, il dit qu'il comprenait la position des anciens à ne pas vouloir envoyer de chasseurs pour leur servir de guide, mais qu'il devait comprendre sa position et plus important encore, le danger qui guettait le village tant que les lycanthropes rodant près du village n'était pas éliminés. C'est alors que le vieux Zaran, qui était resté silencieux jusqu'à maintenant, prit la parole. Il exposa le problème que, en plus de mettre en danger le village, les lycanthropes mettaient la vie des chasseurs qui étaient dehors en ce moment également en danger. Les anciens échangèrent quelques mots puis l'un deux dit qu'ils acceptaient de leur fournir deux guides. Tandis que des réprobations montaient des chasseurs présents, les anciens demandèrent s'il y avait des volontaires. Une main se leva.
Adrazel s'avança la main toujours levée. Il fut le seul et unique. Les anciens protestèrent en disant qu'il n'avait pas d'expérience et qu'il n'avait toujours pas reçu sa lame et ne pouvais pas sortir. Alors, Adrazel fit résonner la note de la lame de son couteau sortant de son fourreau. Zaran dis que le problème de la lame était réglé, mais que c'était aux mercenaires de prendre la décision finale. Weilon, défigura le jeune homme et dis qu'il ne semblait pas à la hauteur, mais c'est à ce moment que choisit l'homme au côté de Weilon pour intervenir. Son argumentaire se basait sur le fait qu'Adrazel fut le seul volontaire et que de plus il n'avait pas hésité. Weilon décida de demander à Adrazel la raison de son volontarisme, celui-ci même qui donna pour réponse que sa seule famille encore en vie était à la chasse en ce moment et qu'elle était par conséquent en danger. Weilon resta silencieux quelques instants et finit par dire d'une voix plus douce que prévue :
- Une cause noble. Ainsi soit-il, tu nous serviras de guide, mais tu suivras mes ordres à la lettre et si je te dis de rentrer au village, tu le feras sans objection ni perte de temps. Compris ?
Il eut pour seule réponse un hochement de tête. Tous allèrent se préparer et dix minutes plus tard, ils étaient tous aux portes nord, prêt pour le départ.
La pluie battait toujours alors qu'une poignée d'hommes aux armes faîtes d'argent suivaient un jeune chasseur. La pluie rendait l'avancée laborieuse, mais comme Adrazel connaissait le terrain par cœur les hommes en suivant ses directives, gagnaient beaucoup de temps. Le groupe s'arrêtait souvent afin d'analyser les différentes traces de passage, (qui se faisaient rares à cause de la pluie battante). Ils marchaient depuis un moment lorsque le second de Weilon s'arrêta subitement. Il avait repéré plusieurs branches cassées et un buisson à moitié aplatit. Les lycanthropes avaient dû passer par là. Les hommes prirent une autre disposition. Le chevalier lourd prit l'avant garde, suivis de l'archer, puis d'Adrazel et du second de Weilon. À leur suite se plaçait le lancier et le bûcheron, suivis de Weilon, le boucher, l'homme encapuchonner, le beau gosse, l'homme à l'espadon, l'homme au marteau et en guise d'arrière garde le chevalier léger.
Les hommes marchèrent de longues minutes, en tout cas elles le semblaient, tous les sens en éveil. Les armes prêtes pour certains. Ils avançaient dans sur un chemin étroit ou la végétation était assez dense. La tension était palpable, aussi, il n'est pas étonnant que leur réaction fut celle d'un éclair déchirant le ciel lorsqu'il y eut un bruit de bruissement de feuilles. L'action se passa rapidement et heureusement que tous ont de beaux réflexes, sinon chasseurs et mercenaires se seraient entre-tués. Seul une partie des chasseurs étaient présents. Ils avaient été séparés par les lycanthropes, certains avaient décidé d'éloigner les bêtes du village pendant que les autres rejoignaient le village pour renforcer les défenses. Weilon discuta rapidement avec les hommes et pris sa décision. Il se tourna vers Adrazel et lui dit de repartir avec une grosse partie des chasseurs, deux hommes resteraient avec eux pour les guider. Adrazel allait protester lorsque le second lui plaça la main sur la bouche et lui glissa au creux de l'oreille :
- Écoute moi attentivement petit. Je sais ce que tu vas dire, mais on n'a pas le temps de parlementer alors je vais être direct. Dans ta condition, si tu viens avec nous tu nous ralentira, de plus il faudra te protéger, ce qui est exactement ce qu'est en train de faire ton père en éloignant les monstres que l'on traque du village où t'es censé te trouver. Enfin, même si tu me dis que tu te battra seul, ce dont je doute un peu, bien que je ne remets pas en doute ton courage, tes armes seraient totalement inutiles. Donc tu rentres au village et tu attends que l'on te ramène ton père.
Le jeune homme fut tellement surpris par cette déclaration, qu'il n'émit finalement aucune contestation, si ce n'est, le regard sombre qu'il lança à l'homme, qui, pour sa part, lui répondit d'un énorme sourire plutôt carnassier. Adrazel rentra donc au village avec une poignée d'hommes. Leur voyage fut bref, arrivés au village les chasseurs firent leurs rapports et on renvoya Adrazel vaquer à ses occupations. Il fit alors la seule chose qu'il pouvait faire. Un bon feu, un bon repas et attendre le retour de son père.
À son réveil il faisait déjà jour et bien qu'il ne pleuvait pas le ciel était couvert. Il réchauffa le repas qu'il avait préparé et mangea, puis sortis. Il vaqua toute la matinée aux tâches basiques qu'il devait faire au village, il prit un poste de garde pendant deux heures et mangea un repas de midi en préparant une part pour son père. L'après-midi aida les fermiers à transporter les paniers de nourritures jusqu'aux entrepôts. C'est lorsqu'il était à l'intérieur de l'un d'eux qu'il entendit une sorte de ferveur venant de l'extérieur. Adrazel se hâta de poser le panier qui était dans ses mains et couru dehors.
Les mercenaires, dont le nombre avait réduit, arrivaient avec plusieurs chasseurs. Adrazel qui était monté au poste de garde cherchait du regard son père, mais ne parvenait pas à le trouver. Les hommes traversèrent la porte, les femmes se jetant dans les bras de leurs époux revenus. Adrazel, lui ne pouvait pas bouger, il restait debout au poste de garde sans quitter l'horizon des yeux. Des gens bougeaient autour de lui, mais il n'y prêtait guère attention, aussi il ne remarqua pas le mercenaire au visage clos qui s'approcha de lui et s'appuya sur la rambarde devant lui. Ce n'est que lorsque l'homme se décida à briser le silence que le monde réapparu aux yeux d'Adrazel :
- Petit... Pour ton père, je dois dire qu'il est mort. Les hommes ont décidé d'aller chercher les corps pour les enterrer au village. Je sais que ça ne changera rien pour toi, mais j'en suis désolé. Nous partirons dans trois jours, si tu désires parler ou autre, fait le durant ce temps.
L'homme repartit en prenant bien soin de ne pas regarder le visage du jeune homme. Adrazel le remercia mentalement de ne pas l'avoir fait, tandis que des perles salées roulaient le long de ses joues. Il resta longtemps à regarder l'horizon. Les hommes partirent chercher les corps accompagnés par certains mercenaires dont le second de Weilon, c'est à ce moment qu'il le remarqua, Weilon n'était pas là lors de l'arrivée des hommes. Adrazel se sentit vide, il rentra chez lui et se coucha. Il fut réveillé par le mercenaire :
- On a ramené les corps, ils ont fini de les préparer et il comme quelqu'un devait te prévenir, au cas où tu voudrais voir une dernière fois ton père...
- Weilon est mort ?
- En effet.
- Pourquoi ?
- Il a tenté de pro...
- Non ! Pourquoi c'est vous qui êtes là ?
- Car je n'ai pas tenu ma parole. Tu comptes y aller ?
- Oui. ...Vous m'accompagnez ?
- Si tu le souhaites.
L'homme et le jeune homme sortirent de la maison en silence et se dirigèrent vers la salle commune. L'air y était lourd, les cercueils étaient alignés, des femmes et des enfants pleuraient, des personnes murmuraient et des bougies se consumaient lentement. Ils avancèrent dans l'allée formée par les cercueils. Adrazel chercha des yeux celui de son père et l'homme qui avait remarqué lui indiqua lequel c'était. Lorsqu'ils arrivèrent près du cercueil l'homme s'arrêta à un pas du jeune homme, le laissant dans l'intimité. Debran semblait paisible, les mains croisées sur son couteau et une rose blanche, comme lorsqu'il y avait sa mère à ses côtés. Adrazel sourit. Des larmes coulaient sur ses joues, mais il n'avait pas de sanglot. Il pleurait juste, tout en souriant à son père. Il resta un moment, là, debout, en silence. Puis il fermât les yeux et se remémora ses souvenirs et finit par demander à haute voix ce qu'il s'était passé. Une voix derrière lui répondit :
- On avait compté huit lycanthropes, ils étaient plus de vingt. On pouvait plus protéger qui que ce soit. Ton père est mort dans la bataille, d'un coup de griffes.
- Et pour Weilon ?
- Il a combattu deux de ces bestioles et il a dû s'enfoncer plus dans la forêt, quand je l'ai rejoint il était étendu par terre sans vie et les deux monstres se disputaient sa dépouille. Alors, je les ai tués.
- Qui dirige votre groupe maintenant ?
- On va le décider ce soir. Et toi, que vas-tu faire maintenant ?
- Je ne sais pas.
- Prend le temps d'y réfléchir. Bon je te laisse, nous partons après demain tôt dans la matinée, si tu veux parler n'hésite pas.
- Comment t'appelles-tu ?
- Argas et toi ?
- Adrazel.
- Et bien Adrazel, à plus tard.
Le soir même les corps furent enterrés sous une pluie fine. Adrazel ne sachant pas quoi faire marcha dans le village. Lorsqu'il passa près de la forge, le vieux Ferris l'interpella :
- Adrazel, viens par là mon garçon et aide-moi à porter toutes ces armes s'il te plaît. Le jeune homme pris la moitié des armes que transportait le forgeron qui continua :
- J'ai appris pour ton père, j'en suis désolé mon petit, ça à dut te fendre le cœur de ne pas pouvoir lui montrer ton couteau, mais je suis sûr qu'il était fier de toi. Tu sais, c'est lui qui a été chercher le bois de la poignée ainsi que le quartz que j'ai utilisé. Il voulait que je te façonne une arme belle comme ta mère, du coup je l'ai faite aussi robuste que ton père. Que vas-tu faire maintenant ?
- Je ne sais pas.
- Tu n'as pas soif d'aventure ? Bien que je ne sois pas natif du village, je suis arrivée quand tu étais enfant et je me souviens que tu voulais toujours partir du village pour découvrir le monde avec ton père. Pourquoi tu ne le ferais pas aujourd'hui ? Tu pourrais partir avec ces mercenaires. Je suis sûr qu'ils accepteraient de t'accompagner un moment, ou tu pourrais les accompagner.
Ces paroles troublèrent Adrazel, c'est vrai que depuis la mort de sa mère il avait toujours fait de son mieux pour soutenir son père et qu'il avait choisi de devenir chasseur pour rester avec ce dernier, mais il avait oublié que ce n'était pas la seule raison. Il aimait découvrir le monde qui l'entourait. Il transporta les armes jusqu'à l'atelier du forgeron sans prêter attention aux paroles de ce dernier. Après avoir été remercié par l'homme il sortit de l'atelier et rentra chez lui. Les mercenaires devaient être en train de choisir un nouveau chef en ce moment, il décida de réfléchir aux paroles du forgeron cette nuit et d'en parler avec Argas.
Le lendemain sa décision était prise, il alla voir Argas, qui lui annonça qu'il était le nouveau chef. Il écouta les paroles du jeune homme et dit qu'il devait demander à ces hommes, mais qu'une fois arrivé à Racium ils se sépareraient. Il lui donna rendez-vous l'après-midi. Lorsque l'après-midi arriva Adrazel rejoignit Argas et ses hommes. Adrazel vit qu'il ne manquait pas seulement Weilon. Le chevalier lourd et l'homme au marteau avaient également péris. Argas lui annonça qu'il pourrait les accompagner jusqu'à Racium, mais qu'il devrait participer aux différentes tâches comme tous les autres. Et que, sauf en cas de combat contre des lycanthropes, il devrait assurer lui-même sa défense. Adrazel accepta les conditions et le lendemain matin, alors qu'il était pour presque sa totalité endormi, il dit au revoir au village qui l'avait vu grandir.
La route fut longue et parfois périlleuse, mais Adrazel s'en sortit bien. Il discuta beaucoup avec les hommes (dont il connaissait désormais le nom), appris pleins de choses sur le monde et à sa demande en appris beaucoup sur leur groupe et sur les lycanthropes. Argas avait tendance à être très pointilleux à ce sujet et pouvais en parler de longues heures, ce qui ne déplaisait pas à Adrazel. Il apprit également à manier différentes armes, à parer avec un bouclier, ou encore comment sublimer les aliments dans un repas de gourmet. Durant les trois mois que durèrent le voyage, il avait réussi à supporter la douleur de la solitude. Ainsi, en voyant Racium au loin, il eut du mal à apprécier la beauté de la cité, car il le savait, il se retrouverait bientôt seul. C'est alors en parcourant les derniers kilomètres le séparant de la cité qu'une idée naquit en lui. Celle de devenir un membre des loups argentés, de cette façon, il découvrirait le monde et n'aurait pas à être seul. C'est au moment de dire au revoir à tout le monde, qu'il fit sa demande et il eut pour réponse un grand éclat de rire général qui se suivit par ces mots :
- Vous entendez ça, les gars ? Il se décide enfin. On s'en doutait gamin, mais je dois te prévenir, qu'on ne prend pas n'importe qui avec nous et que ton entraînement sera long et dur. Tu devras faire ce qu'on te dit et travailler tous les jours. Alors, toujours partant ?
Adrazel ne put répondre que par un hochement de tête, ce fut l'un des plus beaux jours de sa vie. Suite à ça, il rencontra les seigneurs de Racium en compagnie des Loups Argentés, qui le présentèrent comme étant leur nouvel recrue en formation. Argas fit son rapport. Puis ils allèrent à la forge chercher une arme d'argent pour Adrazel ainsi qu'une armure. Une fois fait, ils partirent pour une nouvelle mission et l'entraînement d'Adrazel débuta.
Il se passa trois ans avant qu'Argas et les autres décident qu'il était devenu un membre quasi officiel et le laisse se battre pour la première fois. Les jours avaient été fatiguant, il avait dû porter un lourd équipement, pratiqué l'escrime tous les jours, apprendre tout au sujet des lycanthropes par coeur, mais l'adolescent qu'il était, (bien qu'il était considéré comme « jeune homme » au village) été devenu un robuste jeune homme et il n'eut pas de mal à réussir la mission. Suite à cela, il reçut son insigne officiel et pris le nom d'Adrazel Silver-Wolf. Les années passèrent, certains de ses camarades périrent dans des missions périlleuses et d'autres personnes les rejoignirent, parfois peu de temps. Jusqu'à ce jour.
Ils étaient alors composés de dix membres, Argas, Adrazel, Belladone (le beau gosse), Frez (L'encapuchonner), Bary (Le cuisinier), Vex (L'archer), Grov (Le bûcheron) et Tules (Le hallebardier) pour les anciens et de Liz, une utilisatrice chaînes tranchantes et Nox, un utilisateur de bouclier et masse à une main. Leur mission était d'éliminer un nombre important de lycanthropes dans une région montagneuse. Ils se trouvaient le long d'une falaise abrupte avec une rivière en contre-bas lorsqu'ils furent attaqués. Tous combattirent avec férocité. Le peu d'images qui revenaient encore à Adrazel assît, hagard, au centre des corps étendus sont celle de Belladone et Frez tombants en empalant un lycanthrope, les deux lycanthropes mordant Grov sur les côtés de son torse, Vex tombant à genou un lycanthropes derrière lui, les corps étendus de Liz, Nox, Tules et Bary et la forme lycanthropique de Argas, bondissant d'un monstre à l'autre pour le sauver.
Argas avait repris sa forme humaine. Il regarda le garçon qu'il considérait comme son propre fils. Il vit pour la première fois de la terreur dans ses yeux. Il s'approcha du garçon qui mit son épée entre eux. Il le regarda longuement avec tristesse, puis parla :
- Ce que tu viens de voir j'aurais préféré ne jamais avoir à le montrer. Maintenant il va falloir que je t'explique tout. Vas-tu m'écouter ?
Face au manque de réaction de son interlocuteur pris une longue inspiration et continua d'une voix douce :
- Premièrement, tu dois savoir que je ne te ferais rien, je te considère comme un fils alors je vais te raconter mon histoire. Je suis un humain qui a été transformé en lycanthrope il y a déjà bien longtemps, mais comme j'ai réussi à maîtriser ma forme bestiale je fais partie du peuple des Lycans. Le fait que je sois devenu chasseur doit te paraître étrange, mais j'y viendrais. Après avoir muté, j'ai voyagé pendant des années et ait croisé pas mal de lycanthropes, qu'ils soient Lycans ou non. Un jour j'ai croisé une meute qui m'a proposé de les rejoindre, à cette époque je me sentais seul alors je les ai suivis. J'ai voyagé avec eux pendant un moment, je suis même devenu un membre important de la meute. On croisait parfois des lycanthropes ne pouvant pas se maîtriser, on les laissait là où ils étaient, parfois on en voyait attaquer des villages ou des voyageurs, mais malgré mes demande d'action on me disait toujours d'ignorer ce qui se passait. J'avais du mal à vivre cette neutralité et un jour on a croisés un groupe d'enfant avec quelques soldats, certainement des orphelins, un groupe de lycanthropes les ont attaqués, s'en fut trop pour moi et j'ai agi, trop tard pour sauver qui que ce soit malheureusement, mais ce jour je me suis juré sur mon honneur de Lycans que je pourchasserais ceux qui ne pouvaient se maîtriser. J'ai voyagé et un jour en croisant la route des Loups Argentés j'ai vu leur chef attiré une partie importante des créatures qui les attaquaient à l'écart pour permettre à ses camarades de s'en sortir. Malgré sa magnifique maîtrise de la claymore, il allait mourir. Je l'ai donc sauvé et au lieu de me tuer, il m'a souri. Le soir même on se rencontrait à l'écart de ses hommes, on discuta longuement et au final il me proposa de les devancer et de rejoindre le prochain village et de venir me proposer à eux. C'est ainsi que j'ai rejoint les Loups Argentés sous les ordres de Weilon. Puis on s'est rencontré, je suis devenu chef après Weilon et aujourd'hui nous voilà.
- Pourquoi ? Pourquoi ne rien m'avoir dit ? Pourquoi ne pas t'être transformé avant pour tous les sauvés ?
- Le jour où j'ai rejoint les Loups Argentés, Weilon m'a fait promettre de ne jamais me transformer en présence d'autres membres. Encore une parole que je n'ai pas su tenir. Je vais devoir partir, je vais retrouver ma meute et revivre en tant que Lycans. J'espère que tu ne deviendras pas l'ennemi des Lycans. Choisis ta voie, reforme les Loups Argentés ou choisis une autre voie. Je te confis mon poste.
- Dans ce cas, je te traquerais et quand nous nous retrouverons, nous croiserons l'argent.
- Bien, dans ce cas prépare toi bien, car je n'aurais aucune pitié. Je te confis jusque là mon épée.
Sur ces mots Argas s'en fut, laissant son élève seul face à la cruauté du monde. Adrazel enterra ses alliés, rassembla ses affaires, prit avec lui l'épée d'Argas et prit la route en direction de Racium. |
Et si tu étais magique? Aucune magie. Laisse tomber le masque... Nom ou Surnom: Alexis ou Mizuyuki Âge:21 ans Comment as-tu connu le forum?Je connais Doylana irl, j'ai suivis son lien. Code du réglement: - Spoiler:
Validé par Doylana
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Fiche d'Adrazel Siver-Wolf, Humain (Racium), Mercenaire, Chasseur de lycanthropes Jeu 6 Fév - 16:49 | |
| Bonjour et Bienvenue
Description courte, mais suffisante... Histoire longue et rempli de détail. Je n'ai rien à redire sur ta présentation. Tu feras signe à Doylana si tu veux ta deuxième validation. =D |
| | | Adrazel Silver-Wolf
Messages : 67 Dari : 5198 Date d'inscription : 23/11/2013 Innés possédés : Bois-d'acier [Arctic] (Brun-clair et beige)
| Sujet: Re: Fiche d'Adrazel Siver-Wolf, Humain (Racium), Mercenaire, Chasseur de lycanthropes Jeu 6 Fév - 18:24 | |
| Merci de cet accueil, j'ai un peu d'expérience de RP, du coup je soignes toujours ma présentation, car une présentation soignée donnera envie aux gens de RP avec nous.
* Fait de grand signes * |
| | | Doylana Katell
Messages : 535 Dari : 11513 Date d'inscription : 16/10/2011 Innés possédés : 4 Chevaux et un Arctics
| Sujet: Re: Fiche d'Adrazel Siver-Wolf, Humain (Racium), Mercenaire, Chasseur de lycanthropes Jeu 6 Fév - 21:23 | |
| je suis la mon petit alexis *misère a écrire sur la tablette* contente que tu fasses ta fiche au besoin n'hésite pas |
| | | Adrazel Silver-Wolf
Messages : 67 Dari : 5198 Date d'inscription : 23/11/2013 Innés possédés : Bois-d'acier [Arctic] (Brun-clair et beige)
| Sujet: Re: Fiche d'Adrazel Siver-Wolf, Humain (Racium), Mercenaire, Chasseur de lycanthropes Sam 8 Fév - 11:26 | |
| Au cas où je le précise pour toi, Debye, j'ai déjà entièrement écrit ma fiche. Si la répète prend pas trop de temps, je créerai l'histoire des chasseurs de lycanthropes cette après-midi. (Que je posterai à l'endroit où il convient de le faire.) |
| | | Doylana Katell
Messages : 535 Dari : 11513 Date d'inscription : 16/10/2011 Innés possédés : 4 Chevaux et un Arctics
| Sujet: Re: Fiche d'Adrazel Siver-Wolf, Humain (Racium), Mercenaire, Chasseur de lycanthropes Sam 8 Fév - 14:27 | |
| Brave garçon |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Fiche d'Adrazel Siver-Wolf, Humain (Racium), Mercenaire, Chasseur de lycanthropes Lun 10 Fév - 11:10 | |
| Bonjour et bienvenu.
Même réflexions que l'Ange, je me permet de souligner un petit problème de conjugaison, surement causé par de l' inattention. (même si pour le coup, je suis mal placée pour faire des remarques sur l'orthographe XD)
Pour moi c'est ok
Tu n'as plus qu'à attendre une 3 éme validation |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Fiche d'Adrazel Siver-Wolf, Humain (Racium), Mercenaire, Chasseur de lycanthropes Lun 10 Fév - 17:29 | |
| Kanarg c'est juste deux Je te donne ta couleur Bon RP |
| | | | Sujet: Re: Fiche d'Adrazel Siver-Wolf, Humain (Racium), Mercenaire, Chasseur de lycanthropes | |
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| | | | Fiche d'Adrazel Siver-Wolf, Humain (Racium), Mercenaire, Chasseur de lycanthropes | |
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