J'aime beaucoup ton histoire! Bien ficelée et poétique je trouve =)

En ce qui concerne l'orthographe, je peux t'aider (suis là pour ça aussi ) bien qu'il n'y ait pas énormément de fautes.
Je te propose de t'envoyer ton écrit corrigé par MP (je ne peux pas le modifier directement dans ton post) et tu pourra le reposter par la suite ou que sais-je? Dis moi si ça te convient et je m'y met!

Envoie moi ça directement à la suite ici même ^^ Content que cela te plaise.

Chapitre 1

Les Dimalis sont une race particulièrement étonnante, tout en eux est basé sur la diversité. Diversité de formes, bien sûr, mais également diversité d’origines.
C’est à l’origine des temps que le premier Dimali voit le jour, vers l’an trois. Dans un village paisible, vivait une femme de grande beauté mais au cœur de glace. Elle aimait par-dessus tout séduire, et se servait avec habilité de tout ce que la nature avait pu lui offrir pour mettre à ses pieds quiconque posait son regard sur elle. Les hommes en était fou, sa chevelure sombre, vive, faisait chavirer les cœurs, ses formes voluptueuses faisaient naitre en tout homme les pires fantasmes, elle était la beauté incarnée. Jouant de ses dons, elle manipulait tout le monde, forçant les hommes à donner jusqu’à leurs âmes et puis périr de désespoir.
Un jour un homme, déjà âgé, vint au village, il avait été convié pour ses qualités quant aux soins apportés aux animaux de ferme. Dès son arrivée, il ne manqua pas, tout homme qu’il était, de remarquer la demoiselle et d’en tomber amoureux, lui qui des années durant n’avait consacré sa vie qu’à son art, il se retrouvait avec un nouveau but, paraissant vital, il devait l’épouser.
Des mois durant elle s’opposa à lui, jouant avec lui comme un chat avec une souris, elle lui tendait des perches puis disparaissait, ne répondait jamais à ses avances, nourrissant ainsi chez le vieillard un désarroi sans nom. Puis un jour, qu’elle s’ennuyait, voyant le vieillard suffisamment mijoté, elle accepta ses avances.
L’homme n’avait alors déjà plus grand-chose, ne vivant que pour elle il ne travaillait plus, n’entretenait pas sa maison, se nourrissait que pour pouvoir avoir la force de la revoir le lendemain, il était l’ombre de ce qu’il avait été. Malgré cela elle réussit à lui en voler plus.
Exigeante, elle demandait toujours plus de décorations, les plus belles robes lui étaient amenées, elle profitait sans vergogne de la réputation que l’homme avait acquise, détruisant celle-ci petit à petit.
Vint un jour où elle s’ennuya de lui, lui, n’avait plus que ces yeux pour la regarder, ses forces n’étaient déléguées que pour la servir, mais il n’avait plus rien à lui offrir. Et du jour au lendemain, elle le jeta, sans explications, précisant ne plus jamais vouloir le revoir, insultant le pauvre homme de tout ce qui aurait pu le blesser. Il était abattu, seul, sans habitation, sans argent, sans réputation, sa vieillesse l’empêchait de voir de l’avant, il n’en avait plus pour très longtemps, et surtout le cœur vide, il avait finalement pu se rendre compte de la harpie qu’il avait aimé des années durant, il s’était fait piégé par les charmes de cette sorcière, il ne restait comme sentiment dans son esprit que la rancœur. Mais que pouvait-il faire ?
Le village qui jusqu’alors avait pitié de lui, sans pour autant pouvoir l’aider, n’entendit plus parler de lui. Il était partit en forêt, des mois durant il ne réapparu pas. Ces mois, il les avait passé à méditer, à prier son dieu totem, Lynerth, de l’aider à se faire justice et à apprendre à cette femme ce qu’il en coute de mener ainsi une vie à détruire le cœur des autres.
Ce n’était qu’après neuf mois qu’il fut entendu. Sous la forme d’un serpent, le dieu lui apparut. Au premier abord il s’agissait d’un serpent normal mais la lueur dans son regard, le déplacement, mélange de hasard et de précision, étaient des éléments qui prouvaient la présence de son dieu, dieu de la diversité, de la faune, il était à l’origine même de la multitude d’espèces et de races qui peuplent notre monde. Et c’est de cette manière qu’il l’aida. Dans la gueule du reptile il y avait un œuf, de la taille d’un poing, dont l’intérieur était discernable à travers la lumière. Le vieillard compris tout de suite, il y avait là le message que son dieu lui adressait. Ému de cette rencontre, et heureux de voir enfin la justice se faire, il prit l’œuf et reparti en direction du village.
Le village était comme à son habitude, calme. Il apprit rapidement que la femme avait pris possession de nouveaux cœurs et qu’elle s’amusait toujours, indifférente au malheur de ses victimes, c’était une preuve supplémentaire, il devait agir, faire suivre les paroles de son dieu.
Il frappa chez elle, avec puissance, revigoré depuis l’apparition de son dieu, il comptait bien se montrer fort face à elle. Un homme ouvrit, une autre victime, il ne semblait pas vouloir lui permettre de la voir, mais l’ex herboriste n’avait pas de patience à lui accorder et usant de ses connaissances, il lui administra une crème juste en dessous du nez, ce qui lui fit perdre connaissance instantanément. Il monta à l’étage. Dans la chambre attendait la femme, occupée à se faire belle, comme toujours.
« Tu as pris mon cœur et volé ma vie. Tu dois être punie »
Et sans lui laisser le temps de réagir, il lança l’œuf au visage de la femme. Une poudre dorée l’engloba complètement, faisant disparaitre comme dans un brouillard jusqu’à sa silhouette. Quand la poudre retomba au sol, la femme avait changé, des oreilles félines étaient apparues, son visage s’était allongé, portant maintenant quelques poils éparts et des canines protubérantes, une longue queue était visible, bougeant avec souplesse face à la stupeur de la garce qui comprenant encore à peine sa punition avait les larmes aux yeux, pour couronner le tout, ses mains avaient été changées, c’était maintenant des griffes de rongeurs grotesques qui les remplaçaient.
« Te voilà prisonnière de gênes qui te défigurent, vis avec ceux-ci, transmets à ta descendance cette malédiction, toi qui te jouait des instincts des hommes, te voilà en proie au pouvoir de l’un d’eux. »
La femme pleurait, elle partit en courant, abattue. Elle avait trop voulu jouer, elle avait enfin perdu.
Le vieillard se senti soudain soulagé, et alors que son cœur apaisé ralentissait lentement, il comprit qu’il était temps pour lui de partir. Rendant un dernier hommage à un homme dévoué et meurtri par la vie, les animaux du village, chat, chien, oiseaux, vinrent l’entourer.

Chapitre 2

La femme ne revint jamais au village, honteuse de son passé de débauche et de cruauté. Elle était encore jeune, elle avait la vie devant elle et elle comptait la mener en faisant fi de sa punition.
Mais ce n’était pas aisé, dans chaque nouveau village elle était fui, insultée, aucun homme ne voulait prendre en charge ses caprices, aucun travail ne lui était donné, et de toute façon elle n’avait jamais travaillé et ne savait rien faire de ses mains. Elle partit donc, désespérée, pour mené une vie seule au milieu d’animaux, qui eux ne la fuyait pas pour son apparence, et de végétations, afin de vivre en autarcie complète.
Elle passa de nombreuses années à apprendre tout ce qu’elle devait savoir pour obtenir de la nourriture par les animaux, des années bien longues durant lesquelles elle dût chasser pour pouvoir se nourrir, faute de générer suffisamment par son travail. Elle restait constamment maigre, presque faible, mais petit à petit les choses s’amélioraient. Elle s’était mise tout naturellement à prier la déesse de la nature et ironiquement le dieu des animaux, responsable sans qu’elle le sache de son châtiment. Cependant un jour, une tempête éclata. Récolte, animaux, maison, tout disparu alors même qu’elle commençait à vivre convenablement. La seule chose qu’elle n’avait pas perdue de ses années était dans sa tête, et dans l’esprit de la femme, c’était bien peu.
Malgré tout elle se résolu à revenir en ville, désormais douée de ses mains et beaucoup plus humble, du moins suffisamment pour travailler, elle pensait que ses caractéristiques physiques ne seraient plus un frein pour vivre. Dès son arrivée en ville, elle comprit qu’elle s’était trompée. Tout le monde la fuyait, les rumeurs sur la montée en puissance des lycans avaient alimenté une peur de tout ce qui mêlait animal et humain. Plus que fuit, elle était jusqu’à battu, elle se fit même exploiter pour survivre. Elle qui des années durant avait mené une vie d’opulence sur le dos des autres, elle se retrouvait maintenant de l’autre côté de l’épée. Elle pleurait, jour après jour, maudissant sa vie d’avant et ce qu’elle était, maudissant son destin qui malgré ces raisons restait injuste. Le dieu créateur des animaux reconsidéra sa punition, et décida de l’arrêter là. Il apparut devant elle, sous la forme d’une chimère, avec la tête et l’avant d’un lion, et l’arrière sous la forme d’une épaisse et longue queue de serpent. Plongeant son regard dans celui de la femme, il proclama.
« Ton supplice t’aura servi de leçon, tu seras désormais soulagée de ce poids, je ne peux te rendre humaine à nouveau, mais ton exemple servira pour le reste des créatures pensantes »
Une vague magique parcourue alors le corps de la jeune fille ainsi que l’intégralité du monde, une vague qui allait changer la face du monde tel qu’il était alors connu.
« A partir de maintenant naitront de l’amour véritable des êtres chimériques, tu ne seras plus seule. Je te proclame ainsi que tout ceux de ton espèce Dimali, soit fière de tes racines, chéris les et répands ta race à travers le monde.»

Depuis ce jour, de temps en temps, des êtres apparaissent, nés d’un amour inavouable, ils ont des capacités uniques, c’est là le moyen de former de nouveaux Dimalis. Mais cette nouvelle espèce après de nombreuses années a réussi à se réunir dans des communautés et de nouveaux êtres sont nés de leur union, mélange étrange de gênes, symbole de la biodiversité.

Merci beaucoup ^^
Maintenant il faut voir ce qu'en pense tout le monde et valider ou non.

Moi on sait déjà ce que j'en dit, il faut attendre les autres

Je n'ai rien à redire pour le premier chapitre, on peut le publier.

En revanche pour le deuxième, faut l'allonger

OK, je ferais ça dans la semaine, si j'ai le temps (et pas de migraine u_u)

Arf, j'ai passé la semaine à en avoir, courage!

Voilà une tentative, j'y regarderais un peu plus tard pour voir si je peux développer quelques parties, sinon je suis ouvert a toutes propositions ^^

Pour moi c'est toujours correct Doy vien dire ton mot