Le soleil brille et se heurte à la rougeur de sa cape alors qu'elle marche avec son capuchon sur sa tête. Ses yeux bleus observent tout, ne négligeant aucun détails autour d'elle. Les odeurs se sont mélangés et elle a perdue la piste de celui qui la suivait il y a peu de temps. Il est temps de chercher des renseignements. Elle avance, lentement mais surement, vers la taverne "Aux trois pommes". elle espère trouver ce qu'elle cherche, ou peut-être encore mieux.
Elle évite de croiser les regards, ne voulant pas se faire traiter de sorcière ou pire. Elle sait que la couleur écarlate de sa cape ne fait qu'attirer l'attention sur elle, mais elle aime l'ironie de cette couleur, elle n'y peut rien. Elle s'assure de ne pas provoquer de passants en chemin, ne pousse personnes pour se rendre plus vite à sa destination. Enfin arrivée, elle pose une main à plat sur la porte et appui sur cette dernière pour y pénétré. Les hommes près de la porte tourne un regard ivre vers la jeune femme qui feint de ne rien remarquer.
Par respect pour l'établissement, elle rabaisse sa capuche, dévoilant sa chevelure ambré attacher à la nuque par un petit ruban. Elle balaye du regard la pièce, sans toutefois sembler intéresser à la décoration. Elle se déplace alors vers le tavernier et pose sur ses lèvres un sourire charmeur avant de s'adresser à lui. elle s'éclaircit la voix en toussant pour attirer son attention:
"Excusez-moi, je cherche un homme, assez grand qui--" mais elle ne finit pas sa phrase que le tavernier l'interrompt.
"Je connais personne et tout le monde à la fois. Regarder autour, si vous ne le voyez pas ici, c'est que je ne l'ai pas vu."
Elle roule des yeux et soupire. "Il doit bien y avoir quelqu'un à qui je peux m'adresser. Puis laisser une notice?" demande-t-elle. En guise de réponse, le tavernier hausse les épaules, mais sans plus. Elle fait deux pas vers l'arrière puis se retourne. Elle remarque alors le tableau d'affichage près du comptoir. Peut-être peut-elle trouver des informations utile sur ce tableau. Elle se fraye un chemin vers ce dernier et l'observe longuement. Un papier attire particulièrement son attention. L'écriture semble encore fraîche et les lettres semble être trop moulé pour être fait de la main d'un homme. Azula tend la main vers la feuille et la décroche pour la lire de plus près. Une odeur semble y être imprégner. Elle pivote sur ses talons et fouille la pièce à la recherche de la femme ayant écrit cette lettre.
C'est alors que son regard croise celui d'une autre jeune femme assise à une table. Elle se dirige alors vers la table et un sourire normal à ses lèvres. "Est-ce que c'est toi qui cherche quelqu'un pour t'aider?" entâme-t-elle. Puis elle jette un cours regard vers la place en face et ajoute: "Je peux m'assoir?"
Une fois qu'elle a l'accord pour s'assoir, elle le fait. Elle est donc installée devant elle et dépose la page noircit de l'encre encore fraiche. "Peu de femmes osent faire une telle chose? J'admire ton courage. Alors, dis-moi, en quoi as-tu besoin d'aide?"