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 Tu n'en réchapperas pas.

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MessageSujet: Tu n'en réchapperas pas.    Tu n'en réchapperas pas.  Icon_minitimeMer 16 Oct - 21:51


Ah la journée commençait bien. Très bien même. Je promenais la tête du sanglier que je venais de tuer. Ce salopard de riche voulait un nouveau trophée de chasse pour son manoir. J'aurais du lui envoyer mon pieds au cul. Qui il était pour m'envoyer accomplir de si basses besognes et de s'en attribuer le mérite. Fin' bref, dans tout les cas, je me garderais le reste du corps pour manger cette semaine, j'avais déjà totalement vidé la bête et laissé les entrailles aux charognard. De toutes façon que pouvais-je en faire, même sous ma forme de Lycan je m'abaissais pas à les bouffer. J'étais dans la ville, je laissais une trainée de sang de sanglier derrière moi mais je me foutais bien de tout ça. Il n'avait pas précisé que je devais rester discret et il avait encore moins payé pour que je le sois, alors il allait se faire voire comme il le faudrait. Ma réputation me précédait bien, mais les gens devaient arrêter de me faire faire des choses aussi ennuyeuses. J'arrivais devant l'entrée de sa court quand les idiots de gardes me fixaient arriver. C'était pas les même que lorsque j'étais arrivé plus tôt. J'avais juste pas envie de m'arrêter, quand le premier tenta de m'arrêter, je fis la sourde oreille et esquiva le coup de lance qui suivit sa sommation. D'un bref mouvement, je faisais tomber mon capuchon et le regardait de mes yeux bicolores, là l'idiot me reconnu mais je ne voulais pas laisser ce coup de lance passer pour rien. Je me saisis du manche coté lame et lui fila un sacré coup à l'estomac avec son extrémités du manche. Le garde plia en proie à la douleurs et l'autre ne fit rien qui aurait pu me donner envie de lui faire subir le même sort. j'entrais alors dans la maison sans même me soucier des gardes et des personnes qui me regardaient passer. Je n'en avais pas cure du tout. C'est alors que j'entrais dans la salle à manger du "noblion". Avec un regard fermé et légèrement vexé, je jetais la tête sur la table et poussait une long expiration de lassitude. "Où est mon or?" Le servant à droite de l'homme vint m'apporter une bonne bourse que je dissimula dans ma cape. Le noble semblait vouloir de moi pour une autre chasse et m'avait précisé que je serais payé pareil. C'est alors que j'explosais de rire. "Vous pouvez oublier, c'est pas assez cher payé pour votre honneur." Je tournais ensuite les talons et sortait de sa propriétés.

Je revenais tranquillement sur les traces du sanglier que j'avais tué et récupérait tranquillement la boite en fer forgée dans laquelle j'avais entreposé les pièces de viande. Je passais alors le cordage de cette boite sur mon épaule et prenait route pour chez moi. Je comptais bien rester enfermé toute la semaine sans me prendre la tête. J'étais habitué à marcher mais je m'avouais que j'avais bien besoin d'une pause, j'étais encore loin des montagnes et la ville d'où je venais n'était pas si près. Je m'allumais un feu de camp et mangeais tranquillement, j'avais largement dépassé l'heure du repas et il était grand temps que je bouffe quelque chose bien que j'eusse plutôt envie de m'enfermer dans ma source d'eau chaude. C'était bien une de mes choses préférées chez moi. La source tout au fond de la caverne.  Ma maison était si agréable, construite à flanc de montagne, elle était en fait bien plus grande quand on y entrait. Mais je vous réserve la surprise pour plus tard. J'étais finalement arrivé non loin du chemin de ma maison, la corde de ma grosse boite en fer m'avait endolorie l'épaule, j'avais déjà probablement une vilaine marque qui subsisterais longtemps. M'enfin, j'me plaignais pas, la douleur pour moi c'était de la rigolade, surtout après ce que j'avais fait... J'arrivais finalement chez moi, je posa la boite en fer dans l'entrée, y jeta ma cape par dessus et je décida d'aller me promener sous le clair de lune, je suppose que mes origines lupo me faisaient apprécier le spectre de l'astre lunaire sur ma peau. J'avais laissé mon épée sur le pas de la porte, si j'en avais besoin, je savais comment la faire venir et je savais de source sure que personne ne pourrait la soulever, j'étais donc tranquilles. Je descendais vers une clairière que je visitais souvent quand j'étais enfant, il y avait un petit étang dans lequel je me baignais quand j'étais enfant. Bien que je n'eux que très peu froid, on sentait l'hiver approcher et ce n'était pas le bon moment pour piquer une tête. Je me posais tranquillement face à cette étendue d'eau et observait l'astre lunaire se refléter dans ses eaux calmes. C'est alors que je sentis une odeur... Non, un parfum qui me fit légèrement sourire. Ce ne pouvait être qu'une femme, et les seules des environs étaient les Walkyries. Bien que leurs caverne se trouvait loin d'ici. Il n'y avait pas de doutes, qu'est-ce qu'une Walkyrie faisait sur mon territoire? Un sourire étira mes lèvres alors que mes yeux se mettaient à luire. Quoi qu'il arrive, elle était seule et n'avait pas forcément choisi le bon endroit. Qu'allais-je faire d'elle, serait-elle forte? Je me délectais déjà de le découvrir.
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MessageSujet: Re: Tu n'en réchapperas pas.    Tu n'en réchapperas pas.  Icon_minitimeMar 22 Oct - 9:02



Je ne trouvais plus le sommeil depuis si longtemps…À quand datait ma dernière heure de sommeil déjà? Quatre jours? Trois, pour être généreuse?  Les yeux rosés, soulignés de légères cernes, le corps tremblant du bout des orteils jusqu’à l’extrémité des doigts, le teint quasi-cadavérique; Tous ces minuscules détails témoignaient clairement de cette négligence dont je faisais preuve. J’ignorais ce qui me rongeait intérieurement ces derniers temps, mais ces réflexions qui m’hantaient ne manquaient pas de torturer aussi ma santé sans la moindre pitié. À plusieurs reprises durant la journée, je sentais mes jambes se dérober sous mon poids, ma vue se troublait à intervalles de temps de plus en plus fréquentes et il m’arrivait même d’être prise de migraines qui menaçaient dangereusement de me faire perdre connaissance. Or, le pire dans tout ça, c’était mes hallucinations qui reprenaient de plus belles, si bien qu’au bout de seulement 24 heures, je vacillais entre la réalité et l’irréel sans vraiment m’en rendre compte. Autour de moi, les objets bougeaient du coin de l’œil et les planchers semblaient tout aussi animés que les vagues. J’avais presque le mal de mer à l’idée de devoir poser un pied sur cette surface en constant mouvement. Ainsi donc, je restais là, allongée sur mon lit à contempler le plafond qui actait le caméléon à merveille, passant désormais du vert au rouge, tantôt du bleu au jaune. C’est fou à quel point le cerveau pouvait réagir avec autant d’hostilité lorsqu’on omettait de dormir.  
 
 
-Nel…
 
 
La femme postée près de moi ne semblait pas du tout de bonne humeur. Les mains posées sur les hanches, elle me réprimandait sévèrement du regard, comme une mère aurait grondé sa propre fille. Je l’observai du coin de l’œil alors qu’elle se tenait debout à ma droite, commençant son discours sur les incroyables bienfaits du repos. Elle me semblait si réelle, en d’autres circonstances, je n’aurais même pas réalisé qu’il s’agissait-là d’un produit de mon imagination. Avec son visage angélique, encadré de longs cheveux qui retombaient lourdement sur ses épaules délicates, c’était même un véritable gâchis qu’elle n’existe pas réellement. Je fus brusquement sortie de mes pensées lorsqu’elle saisit brusquement mon bras pour me tirer hors du lit. Reprenant maladroitement mon équilibre en sautillant de quelques pas, je me redressai en lui renvoyant le même air qu’elle m’avait accordé quelques secondes auparavant. Mais, pour qui se prenait-elle? Mine de rien, elle fit les quatre coins de la salle en pointant finalement du doigts les vêtements qui trônaient sur la chaise. Je m’avançai lentement et fronçai les sourcils sans vraiment comprendre ce qu’elle voulait, saisissant mon armure d’un geste las. Elle me semblait terriblement lourde, pourtant je n’avais aucune difficulté à la porter habituellement. Suite à un haussement indifférent des épaules, je laissai retomber le vêtement métallique et fouillai dans mes tiroirs pour en sortir des shorts mi-cuisse noirs et une camisole moulante de même couleur. Je n’oubliai tout de même pas de ramasser le fourreau de mon épée au passage que j’accrochai à ma taille d’un tour de main. Au bout de quelques minutes, j’eus finalement revêtis un habillement convenable pour pointer mon nez dehors. Satisfaite, elle hocha la tête et me saisit à nouveau par le poignet pour m’entraîner dehors au pas de course, rythme que j’eus d’ailleurs du mal à suivre. Lorsque je mis le pied à l’extérieur,  je fus soulagée par la température ennuagée d’après-midi. Le vent était doux et caressait agréablement mes joues au passage, parcourant mon corps d’un frisson d’aise. Si ce n’aurait été de mon état, j’aurais dit qu’il s’agissait d’une bonne journée.  Mais bon, j’allais devoir faire avec il me semble.  D’un œil curieux, je m’attardai à l’intérieur de la forge sur laquelle nous avions une vue de ma porte. Tiens donc… Je me mis  à scruter un peu les lieux, à la recherche d’un jeune homme en particulier. Où était-il encore passé celui-là… Depuis déjà deux jours que je cherchais le forgeron. On m’avait dit qu’il était bien occupé dernièrement et que je n’avais qu’à lui laisser un message, mais l’idée ne me plaisait pas; je préférais repasser encore et encore. Il faut dire que mon cas ne pressait pas particulièrement après tout, il ne s’agissait que d’une égratignure sur mon armure, une imperfection de guerre qui pouvait vite être réglée. Je lâchai un profond soupire en posant ma main sur l’épaule d’un enfant qui pourchassaient quelques-uns de ses amis. Le marmot, stoppé sec dans son élan, me dévisagea un moment par surprise, puis changea de comportement lorsqu’il leva finalement les yeux vers moi, abordant plutôt un caractère  docile et intimidé.
 
 
-Moongred Yuken…Le fils du forgeron, tu as une idée d’où il est?
 
 
-Oh, allons, ne soit pas aussi brutale avec ce pauvre garçon! Lâcha Kaede en passant derrière le gamin pour poser  doucement une main sur sa tête. J’accordai, l’espace d’un instant, mon attention vers la demoiselle en levant les yeux. Décidemment, je ne comprenais pas comment j’avais pu en arriver là. Même si je me l’étais inventée, elle restait si différente de moi que c’en était difficile à croire. Un sourire chaleureux se dessina lentement sur ses lèvres alors qu’elle ébouriffait les cheveux de mon interlocuteur avec amusement. Lorsque je détachai finalement mes yeux de sa personne, ce fut pour voir le petit effrayé qui s’agitait nerveusement. Sans doute avait-il vu mon regard dévier vers le vide en haut de sa tête. Il devait s’imaginer un tas de choses plus effrayantes les unes que les autres et je ne pouvais lui en vouloir d’ainsi me craindre; Des rumeurs couraient à mon sujet depuis aussi loin que je puisse me souvenir; on disait que je voyais les esprits, ou le diable lui-même, les histoires varient. Je comprenais donc parfaitement la peur que je lui inspirais. C’est alors qu’il se mit à balbutier de sa petite voix enfantine.
 
 
-On..on..on dit que l’forgeron est p..parti dans la forêt… madame. J’peux lui..lui faire un message si vous l’voulez bien.
 
 
Je demeurai un long moment silencieuse, à observer le jeune homme sans vaciller mon regard glacial de ses yeux. Je me demandais bien s’il allait finir par me poser cette fameuse question, celle qui brûle la langue de tous les habitants ici présents. On parlait à voix basse lorsque je tournais le dos, mais lorsque j’arrivais en face d’eux, personne n’osait réellement me demander mon opinion des faits. ‘’Dites, mademoiselle, êtes-vous vraiment possédée?’’ J’attendais qu’on me demande ceci depuis belle lurette et encore aujourd’hui, je devrais attendre paraissait-il, car aussitôt que le marmot ouvrit sa bouche, une voix féminine l’interpella autoritairement par son prénom. Je tournai le regard en direction de la nouvelle arrivante, vers qui ‘’Justan’’, avais-je entendu, couru sans broncher. La femme semblait tout aussi effrayée que l’enfant, mais elle cachait mieux son jeu, je devais l’avouer. Au moins, j’avais la réponse à ma question. Il m’était, dès lors, inutile de rester en ces lieux une seconde de plus. Je fis donc volte-face vers le chemin de terre et emprunta cette route qui me conduirait vers l’extérieur de la grotte, en plein cœur de la forêt nordique.
 
 
J’avais exploré la forêt depuis au moins deux heures, en quête de Moon’  qui semblait avoir décidemment disparu. J’étais passée par le Nord pour descendre au sud et parcourir ensuite l’Est afin d’en finir avec l’Ouest. Mais rien. Aucune trace de cet homme. C’était soit le gamin m’avait induite en erreur, soit celui que je recherchais avait déjà rebroussé chemin pour gagner son chez soi. Néanmoins, la marche m’avait gravement épuisée; fouiller de fond en comble une forêt aux mille et un recoins et ce, à des kilomètres de distance était une tâche extrêmement exigeante,  surtout lorsque nous étions éveillés depuis plus d’une nuit. Je m’arrêtai devant un arbre qui s’imposait sur ma route. Un peu plus haut se trouvait une branche qui me semblait suffisamment solide pour soutenir un corps à elle seule. Je reculai alors d’un pas, puis de quelques autres avant de reprendre ma course vers celui-ci pour m’élancer et m’agripper à mon futur perchoir. Je m’y hissai difficilement, puisant le reste de mes forces pour m’allonger. L’une de mes jambes repliée vers moi et l’autre balançant dans le vide, je croisai les bras sur ma poitrine en fermant les yeux. Puis, plus rien… Lorsque j’ouvris les yeux, ce fut pour contempler le paysage de cette nuit qui s’était installée; L’astre lunaire éclairait les nombreux nuages grisâtres, se dissimulant dans l’obscurité, laissant entrevoir la toile d’étoiles qui recouvraient les cieux. Le rendu était joli, je me plaisais bien à en être la spectatrice silencieuse. Néanmoins, quelque chose m’arracha à cette douce ambiance, me ramenant brusquement à la réalité; un bruit? Une présence? Certes, je n’étais pas totalement sure de ce pressentiment, mais mes sens semblaient plus développés que la moyenne et mon instinct d’humaine me dictait de baisser mon regard vers la terre ferme. C’est alors que j’aperçus, toute juste sous ma personne, un homme qui venait de se poser près de l’étendue d’eau. Je ne semblais pas le connaitre et pourtant, il était actuellement sur le territoire des Walkyries. Pour qui se prenait-il? Je fronçai légèrement les sourcils sans bouger. Si je faisais le moindre bruit, il lui serait possible de m’entendre, je serais alors démasquée. De plus, je ne pouvais identifier avec exactitude à quelle race il appartenait. Si ce n’était ni aux Walkyries, ni aux elfes et encore moins aux dimalis, il ne restait que les maderas, les loups garous et les humains. 
 
 
Pour être honnête, aucun de ces choix ne me plaisait. Je pris alors une longue inspiration et saisit cette bouffée de courage pour me redresser rapidement sur la branche et sortir mon arc le plus rapidement qu’il m’était possible de le faire pour y armer une flèche. Je pointai alors ma cible et tirai rapidement en sa direction. J’avais visé le torse;  s’il encaissait, je voulais tout de même le questionner sur la raison de sa présence ici et s’il l’esquivait…je n’avais qu’à tirer à nouveau. Je sortis donc une nouvelle flèche et sauter de ma branche en tirant celle-ci durant ma chute, histoire de faire diversion. Je compris cependant, lorsque mes pieds heurtèrent le sol, que mes petites heures de repos ne m’avaient pas totalement remise de mes longues nuits d’insomnie. Je pliai alors les genoux sous l’impact et sortit mon épée de ma main libre en laissant tomber mon arc au sol. Je n’avais pas le temps de ranger tout bonnement celui-ci, alors je préférais rester sur mes gardes. L’inconnu avait esquivé avec une si grande facilité que j’avais douté qu’il ait déjà repéré ma présence avant même que je ne m’impose. Pour l’autre flèche,  il l’avait tout simplement attrapé de sa main. Bon, il avait sous-estimé la rapidité de celle-ci et s’était coupé, mais il n’avait rien… Mon air se renferma davantage encore alors que je le voyais foncer vers moi. Il était sacrement rapide, mais je pouvais sans doute l’égaler au niveau de la vitesse. Au dernier moment, alors qu’à peine deux pas nous distançaient, je m’avançai rapidement en pliant les genoux, me redressant devant lui avec mon épée qui avait chargé un coup vers son visage alors qu’il reculait d’un pas, lui entaillant considérablement la joue. Je n’allais pas m’arrêter là, car dès que mon épée eut complété son coup, je la rédigeai vers son visage de l’autre sens tandis qu’il voulut de nouveau esquiver, lui entaillant de nouveau la joue au même endroit, mais cette fois-ci perpendiculairement à sa coupure.  Tseh, j’allais saigner cet insolent. 


Dernière édition par Nelae Achitaka le Ven 25 Oct - 4:20, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Tu n'en réchapperas pas.    Tu n'en réchapperas pas.  Icon_minitimeMar 22 Oct - 17:59




Je surveillais nonchalamment la présence qui apparemment se trouvait dans un arme non loin. Elle semblait m'épier comme si elle me jaugeait pour savoir qui j'étais et que faisais-je là. Mais la véritable question c'était pourquoi me lorgnait-elle ainsi? Sur les terres de Siffroy désormais miennes. Oh non, pas encore une Walkyrie qui va me dire que c'est chez elle ici. Si seulement elles avaient la jugeotte de bien regardais leurs cartes, elle verraient que ce petit lopin de terre se trouve hors limite, certes de peu, mais tout de même hors limites. C'est alors que j'entendis une flèche siffler dans ma direction, en me laissant prestement tomber en arrière je l'esquivais et d'une véloce roulade toujours dans le même sens je me relevais. Une autre flèche filait alors sur moi mais j'en avais totalement deviné l'itinéraire. je m'en saisis facilement bien que je me coupa légèrement la paume de la main. Je me mis alors à sprinter vers elle pour faire cesser ces attaques à distance mais il semblait qu'elle m'attendait, tant mieux, ça n'en rendait que le jeu plus amusant. La lame fila droit sur mon visage et je relevais vivement mon bras gauche pour empêcher le coup de m'atteindre. Mais j'avais quelque peu sous-estimé mon épaule endolorie du voyage de toute la journée, fallait le dire, porter une caisse d'une vingtaine de kilos avec en plus une quarantaine de kilos de sanglier dedans, j'étais un lycans donc je pouvais le faire mais j'aurais surement du varier les épaules pour ne pas tout prendre sur la gauche, ça me servirait de leçon. Finalement, elle m'avait suffisamment blessé pour me laisser une marque sur le visage, oh putain, je sentais mon propre sang couler et ça n'était pas arrivé depuis des lustres. Je me mis à inspecter la femme alors quelques instants, elle était magnifique, plus que les autres Walkyries que j'avais déjà croisé, elle avait des yeux spéciaux, un légère teinte rosée sur le pourtour, les yeux d'un bleu ciel captivant et comme une grande solitude dessinée à l'intérieur. Une Solitude pareil à celle que je ressentais... Non arrête de te prendre la tête comme ça Svan, ma seconde d'inattention avait finalement payée pour la femme qui m'assénait un nouveau coup du même coté... J'eu juste le temps de m'écarter pour qu'elle m'inflige la même entaille que la première et cette fois perpendiculaire. Cette femme commençait doucement à m'énerver et mes yeux se mirent à briller de fureur. Je contenais mon loup, je n'allais pas changer de forme, j'voulais rester à la loyale. Cependant elle était armée et moi non et ça commençait doucement à tourner à mon désavantage. Je sentais alors mes pulsions me monter à la tête comme si mon loup voulait prendre l'avantage et je détestais cette facette de ma vie. Alors j'allais lui mettre sa muselière et lui faire la fermer une fois pour toutes.

Enfin bref, j'hésitais sur la marche à suivre, sois je la désarmais soit j'appelais mon épée. On allait opter pour le corps à corps, après tout on semblait aussi crevé l'un que l'autre. Finalement je saurais à l'assaut et esquivait plusieurs coups d'épées rapide comme l'éclair, je fus légèrement touché mais rien de grave jusque là. Ouais, je me trouvais un peu con de m'attaquer à elle sans armes mais je sais pas, j'avais envie de jouer ma vie sur ce pari. Finalement elle ne me laissait que très peu d'ouvertures et je sentais le sang ruisseler sur de ma joue, elle m'avait comme marqué et je garderais probablement pour toujours ces marques, m'enfin je m'en foutais un peu dans ce sens, cette femme m'intriguait. C'est alors que je lui plongeait dessus pour me retrouver sous son bras qui brandissait l'épée, je la bloquais de mon épaule et je plongeais mon regard dans le siens, j'en profita pour lui retirer son épée et l'envoyer au loin. Mais elle m'asséna un puissant coup de poing dans le visage qui me fit reculer de quelques pas et m'ouvrit légèrement la lèvre inférieur. Décidément cette femme avait quelque chose contre moi. Je lança alors un sourire et l'observait avec un regard à la fois amusé et intéressé. "Vous êtes forte, vous êtes très forte, mais vous n'êtes pas au mieux de votre forme." Ouais il fallait le dire moi non plus, mais je pensais probablement dans le bon sens, que si on devait se battre tout les deux à pleine puissance, je ne pourrais pas avoir le dessus au moins autant qu'elle ne pourrait l'avoir. Ouais, enfin un ennemis à ma hauteur. Ou alors un ennemis à sa hauteur. Finalement elle vint m'asséner plusieurs coups dans l'art martial des Walkyries que je n'avais que trop vu bien qu'il y avait un écart de force était flagrant. Ce qui ne m'empêchait pourtant pas de contrer ses attaques. Elle était plus réfléchie et stratégique que ses concitoyenne ce qui faisait d'elle un ennemi réellement dangereux et je me demandais pourquoi je me refusais à contre-attaquer. Peut-être voulais-je lui faire comprendre qu'elle n'était pas chez elle sans pour autant avoir à la placer devant la cruelle réalités. Finalement je me saisis de ses poings et la fixa droit dans les yeux. "Vous savez que vous êtes en lisière du territoire de vos sœurs et que je suis ici chez moi?" je fit alors un petit saut en arrière pour esquiver un coup qui me filait droit dans le visage.


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MessageSujet: Re: Tu n'en réchapperas pas.    Tu n'en réchapperas pas.  Icon_minitime

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