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 [RP solo] Un vieu loup dans une vaste bergerie

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MessageSujet: [RP solo] Un vieu loup dans une vaste bergerie   [RP solo] Un vieu loup dans une vaste bergerie Icon_minitimeLun 8 Juil - 15:25



Les contrées dans lesquelles je me trouvais maintenant ne différaient pas beaucoup de celles que j’avais pu voir avant. J’étais sur un nouveau continent, certes, mais seul le trop long voyage sur ce bateau me permettait d’en être sûr.
J’avais été embauché voilà maintenant quelques lunes pour une mission importante, suffisamment importante pour que rien que l’avance garantissant mon silence soit assez confortable pour m’installer dans ce nouveau monde. J’étais ainsi depuis un certain temps maintenant l’escorte d’un noble commerçant venu parlementer  pour la création d’une nouvelle route commerciale. Officiellement on entendait parler de soie, d’épice, l’orient d’où nous venions en était rempli, mais ce n’était que la façade, derrière cette mascarade se cachait un trafique d’esclave, différentes races devenues rares devraient transiter pour amuser la noblesse des deux pays partenaire, ça méritait bien une escorte sous silence.
Mon travail avait commençait sur le port, ainsi pour le moment, mon rôle n’avait était que de marin, aidant aux tâches du personnel de ce navire. C’était un navire de commerce rapide, l’une des dernières découvertes des ingénieurs, permettant un voyage rapide et confortable qui avait rendu possible l’expédition, qui dura tout de même quatre cycles lunaires.
Malgré mon rôle je n’étais pas intégré, les autres se méfiaient, aucun n’avait conscience de ma nature, ma boucle d’oreille argentée aidant, mais ils sentaient que je n’étais pas normal. J’avais donc tout le loisir d’observer ce qui m’entourait, notamment mon « colis », un homme jeune, fils de riche, imbu de sa personne, cruel et véreux, par chance, lui aussi sentait qu’il ne pourrait pas me dominer, aussi était il aimable avec moi, je jouais de ce statut avec un plaisir cynique.
Je repensais également à ce qui m’avait mené ici. Que de péripétie, après avoir quitté la femme qui avait bien voulu m’accueillir après ma fuite de la meute et mon trou noir, j’avais commencé à vagabonder, sans but autre que retrouver la mémoire. Au fil des voyages, j’étais souvent mêlé aux hommes, je pu les étudier, tenter presqu’en vain de les comprendre, mais petit à petit y arriver. Le continent était assez pauvre, inégale, la population était nombreuse et sale. La bourgeoisie étendait sa richesse sur le dos des paysans pour la plus part propriété de ces mêmes nobles, des esclaves légaux. Dans un monde comme celui-ci naissait beaucoup d’histoire, de légendes, de contes. Les lycans, actifs dans les régions proches des forêts étaient craints, considérés comme les bras armés d’une justice malfaisante et mystique.J’entendais parler de villages dévastés, je ne pouvais m’empêcher de pester contre ma race. Bien que lycan, et n’étant pas spécialement attiré par les humains, j’avais maintenant du recul et je voyais les choses comme un spectateur, objectif, ou presque, je comprenais les deux côtés du conflit et n’appréciait pas le développement des choses. Plusieurs fois j’avais étais engagé, souvent par la force des choses, dans des conflits contre eux. Jamais je n’avais pu voir de têtes que je reconnaissais, jamais je ne pu en garder un en vie pour le questionner, ils étaient jeunes, zélés, je comprenais que les choses n’avaient pas changées, il n’y avait toujours que trois options, accepter, devenir alpha, ou mourir…
Les mythes qui se formaient permettaient également une chose qui m’intéressait plus. De nombreuses personnes dotées de capacités marginales et craintes devenaient petit à petit des personnes influentes, proposant leurs services contre de l’argent. Ainsi j’avais pu rencontrer beaucoup de devins, de psychologues occultes, parfois des vrais, parfois non. De part mon caractère, peu de charlatans survivaient à des séances pour moi, mais ceux qui étaient compétents étaient récompensé. Pour cela je devais trouver de l’argent, beaucoup, les meilleurs étant les plus chers. J’étais donc devenu mercenaire, l’un des uniques moyens de conserver ma liberté, mon esprit critique, ma solitude.
Là encore, ce n’étais pas de tout repos, beaucoup de contrats étaient dangereux dans ce monde croyant et perverti. Les entourloupes étaient fréquentes, mais ma force n’était pas humaine, mon instinct non plus. Dans un monde ou ma race est élevé au divin, je pouvais utiliser cet argument pour obtenir ce que je voulais … et cacher les preuves en plusieurs morceaux bien entendu, quand il en restait, il n’aurait pas fallu croire que j’étais un saint. Et puis de toute manière, dans ce milieu, rare était les personnes honnêtes et honorables.
Malgré cela même après deux siècles, je n’avais pas retrouvé tout les fragments, j’avais appris une chose, confirmé au fil du temps, qui avait causé la peur de beaucoup de ces sorciers, et la mort de certains bavards … J’étais transformé cette nuit là, probablement depuis trop longtemps, la perte de mémoire venait de là. Mais pendant combien de temps, qu’avais-je fais ? Les images étaient nombreuses dans ma tête mais désordonnées, flou, je ne voyais rarement plus que quelques feuillages, des flaques de sang, des animaux mort, du feu parfois. Rien qui ne comblait ce trou.
C’était un passage courant chez les lycans, la première transformation est une lutte, une lutte contre un instinct qui veut prendre le dessus, une sorte de décalage se crée, ressemblant à de la skysophrénie. Au fur et à mesure que les choses avances, et que l’individu résiste, une part d’ombre familière gagne en force, profitant de sentiments considéré malsains, que ce soit le doute, le manque d’estime de soit, la colère, la honte. Arrive alors une limite, un moment où les choses changent radicalement, spontanément. Au fur et à mesure de mes recherches, j’avais pu comprendre que c’est généralement un évènement marquant qui provoque ce changement radical. Alors on se laisse aller, s’en est trop, il faut que ça sorte, et le carnage commence. C’est une première transformation qui a la caractéristique d’être longue, aussi longue que le temps pendant lequel on échappe à ce côté sombre, aussi longue que l’on lutte. Après cela on se sent différent, on change dans l’esprit, ça m’étais arrivé aussi, sans que je le remarque, derrière la peur, je me sentais plus puissant, plus fier, mon moral avait gagné en force, mon côté sombre avait été accepté. Moi qui étais déjà visiblement accroché mentalement, suffisamment pour tuer de sang froid, j’étais maintenant capable de massacrer une patrie entière sans ressentir la moindre honte, peur, dégout. Restait bien entendu une morale et je n’allais pas massacrer simplement parce que j’en étais capable…


Je fermais les yeux, je devais arrêter de penser à ça pour le moment, j’avais autre chose à faire à présent. Nous étions maintenant sur la côte, loin de tout port, notre venu étant sur ce continent un secret absolu, la raison me fut donnée plus tard. Le but de notre voyage était une cité sombre où habité le roi déchu d’une guerre contre son ancienne patrie, un roi qui avait eu le temps de créer son royaume, royaume gouverné par les plus misérables sentiments qui soit. Brigands, maderas et même certains lycans s’y plaisaient, bien que ces derniers semblaient en majorité s’être réfugiés dans une horde unique. D’un coup, c’était devenu presque normal qu’un tel trafique devienne possible entre ce royaume et les hautes sphères de mon lieu d’origine. Tout ici semblait sorti de l’esprit des gens de là bas, les mythes prenaient vie. Je ne pensais pas jusqu’alors qu’il était possible qu’une telle diversité de race gambade dans les rues sans crainte.
Nous étions à deux jours de marche de notre destination, nous devions traverser une petite portion de forêt en se dirigeant vers le nord-ouest, vers une cité nommé Aetarh. Nous nous mettions en marche directement, les marins étaient resté au bateau, ils viendraient par la mer en direction de la cité pour récupérer le marchant une fois la mission accomplie. Ne restait dans le groupe que deux hommes en armures dont le visage n’exprimait jamais rien d’autre que la violence, le jeune commerçant et moi, tous sauf moi avaient une monture, je n’en avais pas besoin.
Nous étions donc partie au petit troc, la forêt longeant la côté nous étions directement arrivés profondément dedans, c’était une forêt très sombre, malgré la journée, le soleil ne passait pas les branches, la lumière qui nous parvenait provenait essentiellement de l’horizon à notre droite où la mer s’étendait au loin. Le marchant était paisible, il était trop bête pour penser que quelque chose pourrait atteindre à sa royale santé, mais les deux brutes qui le suivaient était moins fier, apeurés, ce qui leurs valait les sermons non chaland du noble. Quant à moi je n’avais pas peur, ce monde semblait plus proche de ma nature, et de toute manière, dans cette forêt, peu étaient les dangers qui pourraient abattre un lycan comme moi. Je regardais donc la scène de dispute avec un œil ennuyé, ce qui ne fit qu’énerver l’homme.
Nous arrivions en fin de journée, le campement devait se mettre en place, les deux guerriers s’occupaient de leur maitre et moi je surveillais, mon rôle durant la nuit serait de garder le sommeil du groupe, heureusement que j’étais endurant …
Plus tard dans la soirée, une série d’évènements étranges firent leurs apparition, l’un des guerriers cherchant du bois avait crié, et disparu, son compagnon n’avait pas bougé le petit doigt pour aller voir ce qu’il se passait, et j’étais dans l’obligation de rester auprès du noble, surtout dans cette situation, je commençais à comprendre qu’un combat approchait.
Malgré ce dernier évènement, la nuit se passant sans accro, et nous étions reparti laissant sans doute le corps d’un homme derrière nous. Mais à nouveau, dès le matin cette fois, une chose étrange se passa, le noble commença à vociférer des inepties concernant des aranis, espèce qui ne vivait même pas dans cette partie de la forêt, il s’était mis à pleurer, je ne savais pas quoi faire, et j’avais laissé l’autre guerrier s’en occuper. Cependant lui aussi commençait à déliré, mais avec plus de force, il s’enfuit sans nous laisser d’explication, en courant en direction de notre point de départ, criant comme si il avait vu le diable.
Je commençais à comprendre, il s’agissait d’illusions, et une seule espèce était capable de ça ici, vu que je marchais un peu en retrait je n’avais pas été affecté encore, un Traséraco nous en voulait, à moins d’une journée de notre arrivée, c’était un sacré coup de malchance.
Je l’aperçu enfin, il se montrait, volant au dessus des arbustes qui peinaient à pousser, à quelques mètres du sol. Il était massif, près de trois mètres, une vision de cauchemar, même sans illusions. Il était d’un blanc laiteux, contrastant avec ces yeux rouges qui n’était qu’un indicateur de plus de sa dangerosité. Autour de lui un nuage d’aranis grouillait dans un brouhaha macabre, même en sachant que ce n’était qu’une illusion, j’eu un mouvement de recule, mes mains se placèrent sur mes deux armes, des dagues en ivoire attachées à ma ceinture, trouvé lors d’une mission dans une chaine de montagne peu explorée ou vivait des hommes aux attitudes se rapprochant même des lycans, dans le froid.
Cependant il était temps de passer à l’action, alors que le marchant courait dans la direction opposée, sur le dos de sa monture aussi apeuré que lui, bien que plus noble de réaction, je dégainais enfin, prenant mes armes de façon à avoir dans la main droite la lame qui descendait vers mon avant bras et dans la main gauche la lame en prolongement de ma main, les deux mains proches l’une de l’autre formaient ainsi une double lame meurtrière.
Je sautais au moment où la créature ne pu maintenir son vole et commença a se rapprocher du sol, avec une vitesse surhumaine, je me retrouva face à la créature, traversant une rivière d’illusions octopodes, de ma main droite je planta ma lame dans ce que semblait être un bras et lança mon bras gauche vers l’épaule, la lame entailla le bras du monstre qui rugit mais me repoussa avec une violence sans commun, me propulsant contre un arbre où je cracha une flaque de sang, une branche m’aillant traverser l’abdomen.
Déjà le monstre arrivé au sol me pris pour cible, approchant en levant le seul bras encore disponible avant de l’abattre contre l’arbre sur lequel j’étais couché. Je n’eu que le temps de casser la branche et sauter à couverts, la branche encore en moi empêcherait les saignements le temps du combat. L’arbre tomba, provoquant un nuage de poussière qui rendit le monstre et moi-même complètement aveugle, c’était ma chance, ce monstre n’était pas capable d’utiliser ces autres sens, au moins bien moins qu’un lycan qui lui avait développé ces 5 sens ainsi que son instinct, j’étais en position favorable.
Un léger courant me permis de comprendre qu’il tentait de s’élever à nouveau au dessus du nuage, je devais le prendre de vitesse. Fermant les yeux je couru en direction du courant d’air et sauta, plantant ces fois-ci mes deux dagues que je n’avais pas lâché dans son dos, profitant de cet appuie pour me propulser sur les épaules du monstre, d’un geste plein de force, je replantai mes deux dagues, tranchant net ses deux jugulaires. Tué sur le coup, la bête retomba, balayant la poussière et libérant la vue, n’ayant pas eu le temps de sauté, je retrouvais en dessous de cette masse.
Après quelques secondes de récupération, je retirais mes dagues et les posais à portée avant de soulever de quelques centimètres ce poids immense, me glissant vers la liberté avant de me coucher.
Quelques minutes passèrent, je ne pouvais pas attendre plus longtemps, me relevant difficilement je rengainai mes armes et arracha la branche de mon ventre, libérant une douleur qui me fit échapper un cri. Déjà la blessure commençait à se refermer, le sang ne coulerait pas longtemps, c’était une des chances d’être lycan …
Je partis en direction du fuyard, lentement. Je le retrouvais au niveau du campement de la nuit passé, essayant piètrement de pousser sa monture, qui ne voulait plus bouger, vers le débarcadère. Dans un sourire je pensais que les bêtes étaient plus compréhensives que les hommes, de loin.

_Monsieur, le danger est écarté, et j’ai des horaires à tenir, nous repartons au troc.

Ne laissant pas à l’homme l’occasion de protester, je tapais gentiment le cheval qui parti au troc dans la direction voulu et je trottinai derrière celui-ci.

La fin de journée arriva vite, et sans autres bavures, nous étions presque arrivé mais un dernier obstacle nous empêchait de parvenir en ville ce jour, nous devions à nouveau camper. Je profitais du sommeil du couard pour reposer un peu mon corps qui gardait encore quelques traces du combat matinal. Nous n’étions plus en forêt, le paysage était dégagé, il n’y aurait donc que peu de chance qu’on se fasse surprendre, je pouvais donc somnoler un peu.
Tôt le lendemain nous repartîmes, le dernier passage avant la ville était une région connue pour ses embuscades d’après ce qu’on m’avait briefé, nous avancions donc lentement, j’avais mes armes dégainées et prêtes, espérant que la seul image que je donnais découragerait les assaillants potentiels.
Ce ne fut pas le cas, un homme très musclé sauta depuis un rocher devant nous, gourdin à l’épaule, sourire aux lèvres, sur de son coup. Protégeant de ma présence l’escorté, je faisais face à la brute, cependant derrière apparurent un groupe de quelques hommes, moins robustes, et parmi eux un en particulier, suffisamment bien habillé pour être le chef, il prit la parole.

_Que voilà arriver dans notre si jolie région, un noble et un mercenaire, on dirait qu’il y a de la richesse facile à ramasser.

Il s’approcha, possédant l’espace d’autant plus que tout le monde était immobile, eux par docilité, moi par méfiance. Il arriva à hauteur du noble et approcha sa main d’une des poches de la monture. Cette énergumène était aventureuse, mais il ne savait pas à qui il pouvait avoir affaire, je lui lançai un regard menaçant. L’espace d’un instant il se figea, puis avec un sourire exprimant autant de gêne que d’impertinence, il reprit.
_Oh ! Mais nous avons là un guerrier farouche, c’est qu’il me ferait presque peur l’animal ! Allons, allons, n’ai-je pas le droit de vérifier le contenu des poches de ce monsieur ? Y aurait-il des choses qui ne me regardent pas ?

Toujours silencieux, je suivais sa main du regard, gardant un œil sur la brute qui était désormais dans mon dos, mais que je sentais immobile, attendant son heure. Mais s’en était trop, je n’avais pas la patience de mener ce combat par les mots, aussi je m’élançai et avant que quiconque ne soit l’idée de bouger, le chef des bandits perdit les deux mains. Il criait maintenant, pestant contre moi, lançant des ordres désordonnées à ses hommes qui surpris, ne bougeaient toujours pas.
Cependant, la brute elle, avait profité de la situation, lançant son bras dans ma direction, gourdin à la main. Mais face à ce que nous avions pu voir hier, ce n’était rien, j’esquivais sans difficulté, utilisant pour impressionner le reste de la troupe un mouvement qui aurait pu être dangereux face à un véritable adversaire, je plantais ma dague dans son coup, coupant l’aorte directement à la source. L’ennemi tomba, mort, devant le regard médusé de ces compagnons, qui apeuré, prirent la fuite.

Je soupirai, encore un combat, ennuyeux, ce n’était pas pour ça que j’étais ici, et je n’étais pas d’humeur à me confronter à de piètres combattants. Tapotant la monture, je l’incitai à reprendre sa route, et nous continuâmes sans autres désagrément vers la ville.
Une fois arrivé, l’homme que j’escortais pris les choses en main, son assurance grandit par la proximité de la civilisation, il annonça sa venu expliqua son retard et parti en direction du palais sur une dernière directive.

_Reste dans le coin, une fois que j’aurais terminé, je ramènerais la suite de ton paiement et tu pourras disposer.

Si cette paie n’avait pas était conséquente, je ne serais pas resté. Je me retrouvais seul avec rien à faire avant le retour du noble, au beau milieu d’une ville gouverné par la misère morale. J’en profitais pour observer ce qui m’entourait, beaucoup de gens s’affairé dans la rue, tous habillé en sombre et chaud, malgré l’été, peu de visages étaient visible, mais les odeurs ne trompent pas, il y avait une portion que très réduite d’humains dans ces rues, beaucoup sentait également le sang et l’argent sale, je pu même croiser quelques représentant malveillant de ma race, ce qui m’inspira un dégout sans limite, ils s’abaissaient à suivre un gouvernement de ce type, révoltant …

Le noble revint, content de lui, visiblement tout c’était bien passé. Il m’invita à le suivre pour récupérer son argent, ce n’était pas ce qui était prévu, je lui fis comprendre du regard. Il s’excusa et bredouilla une excuse qui n’en était pas une et m’invita à le suivre. Il me mena dans une cours qui devait servir pour l’entrainement, mais qui semblait également ressembler à une réserve pour les jeux d’arène, je compris ce qui se passait, j’allais être utilisé aussi.
Il en était hors de question, m’approchant du noble, je mis ma main sur mon épaule, il s’immobilisa quelques secondes avant de crier.

_Attrapez le bande d’incapable, avant qu’il ne me blesse, attention, il est fort l’animal.

Une trentaine de guerrier en armure lourde apparurent, glaive en main, beaucoup trop, même pour un lycan rompu au combat, pour y arriver sans blessures, je pestais.

_Vous avez intérêt à donner le meilleur de vous-même pour m’avoir, je suis d’une race supérieur à la votre en terme de puissance, et ce n’est pas une armure qui vous protégera de mes dagues.

Joignant le geste à la parole, je sortis mes armes et pris une position d’attaque, recherchant le moyen d’impressionner mes assaillants sur le premier guerrier un peu trop isolé. Mais ils avaient une formation trop bien effectué, en touché un serait s’exposer à être touché par un second, si ça continuait …
Un guerrier se lança seul, par derrière, d’une volte face je me retrouvais face à lui, mon corps proche du sien, entre lui et son épée, il perdit la vie sur la vision de mon visage furieux. Mais avant qu’il ne s’écroule, une partie du groupe parti à l’assaut également. Je parais, reculais, parait encore, mais ma position était mauvaise, j’approchais du cercle que formait encore les guerriers inactifs. Je n’avais plus le choix.
Sautant au dessus du groupe, je me retrouvais de l’autre côté, au centre du cercle, à quelques mètres des assaillants, c’était suffisant. Je me concentrai, des souvenirs négatifs me vinrent du fond de mes pensées, apportant avec elle une fureur sans limite, et sans en demander plus, ma transformation commença. Mes bras s’allongèrent, ainsi que mon visage qui forma rapidement un museau, mes pieds firent de même, m’obligeant à me tenir sur les pointes des pieds, rapidement, je perdis le contrôle, un pelage était apparu, noir, rayé de gris sombre dans la largeur, des griffes prirent la place de mes ongles, devant des armes bien plus précises et dangereuse que mes dagues, et l’action pu commencer.
Me propulsant en direction du groupe des assaillants, qui levèrent leurs épées, je lançai ma main droite dans un mouvement tranchant. Cinq épées tombèrent aux sols, dont une coupé en deux morceaux, une dizaine de corps en armures suivirent le même mouvement, aspergeant le sol de sang. Un mouvement de recule se fit sentir sur le reste du groupe, ce qui attisa ma soif de sang, courant à quatre pattes, je sautais vers le cercle d’ennemi, qui étaient paralysé, ils tombés les uns à la suite des autres, rapidement, comme si ils n’avaient toujours été que des poupées rempli à raz-bord de ce liquide rouge qui coulait si bien. Le combat fut rapidement terminé, mais la ville était en alerte, heureusement, nous étions dans les remparts proche de la porte extérieur, mes instinct me menèrent vers celle-ci, déchirant sur le passage toute personne qui tentait de me barrer la route, j’avais gardé un corps dans la bouche, repas du soir pour lycan transformé.
La suite des évènements fut flou, je me retrouvais, vêtements déchiré près d’une forêt, la journée bâtait son plein, à quelques mètres de moi se trouvait un tas d’os blanc, séché par le soleil, des os humains. Me massant le crâne je me levais, regarda autour de moi et distingua avec soulagement des dagues en manche d’ivoire dans le sable. J’entrepris de trouver une source d’eau dans la forêt qui se trouvait à côté.
Une fois celle-ci trouvé, je trouvai sur un panneau à peine lisible une indication quant à ma position, j’étais arrivé dans la forêt où se trouvait le campement lycan de ce continent, pour une fois j’avais de la chance.

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